sexta-feira, 12 de setembro de 2008

Vítima do homem


Representation artistique d'un Kangourou géant.(Source: Peter Schouten)

PALEO

La première victime de l’Homme ?

NOUVELOBS.COM 13.08.2008 10:57

Des chercheurs affirment avoir trouvé la preuve que les Kangourous géants préhistoriques qui parcouraient la Tasmanie ont été décimés par les premiers occupants humains de l’île.
Representation artistique d'un Kangourou géant.(Source: Peter Schouten) Il y a 43 000 ans, la Tasmanie située à un peu plus de 300 km de l’Australie a soudainement été temporairement reliée à l’île-continent par un « pont terrestre ». C’est à ce moment que les premiers hommes s’y sont installés. Les paléontologues admettaient jusqu’a présent qu’à l’époque de cette première migration humaine, les grands animaux de plus de 40 kg de la mégafaune préhistorique de Tasmanie avaientt déjà disparu. Probablement en raison d’une variation climatique comme une glaciation.. Cette théorie est mise à mal par la découverte, par une équipe australienne et anglaise, de fossiles de Kangourous géants dont la datation au carbone 14 a révélé qu’ils étaient contemporains des premières peuplades d’aborigènes. Dans un article publié dans les PNAS, les scientifiques affirment que ces marsupiaux auraient vécu jusqu’à 2000 ans après l’’arivée de l’Homme. Les fossiles proviennent de la région du mont Cripps et comprennent notamment les restes d’un jeune kangourou géant, Protemnodon anak, qui estiment les chercheurs, pesait environ 60 kilogrammes. Pour eux l’affaire est entendue : en l’absence d’indices indiquant une situation climatique particulière à cette époque, ils estiment que c’est l’Homme qui est responsable de la disparition du kangourou géant. Soit par la chasse, soit par l’utilisation du feu pour défricher des territoires arborés. Un raccourci qui n’est pas du gout de tous. Ainsi le Dr Judith Field, archéologue à l'Université de Sydney, qualifie cette publication de « fantaisiste et spéculative ». Pour elle, les connaissances sur le climat de l’époque ne sont pas assez suffisantes pour pouvoir écarter une extinction naturelle liée à des changements climatiques. Le débat promet de faire rage encore longtemps…

J.I.

Sciences et Avenir.com 13/08/2008

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