terça-feira, 26 de agosto de 2008

Bob Marley


REGGAE

La Serbie inaugure la première statue de Bob Marley en Europe

NOUVELOBS.COM 24.08.2008 16:26

Un monument à la mémoire de Bob Marley, présenté comme la première statue en Europe de l'icône du reggae jamaïcain, a été inauguré devant quelques milliers de personnes dans un petit village serbe.


Statue de Bob Marley à Kingston en Jamaïque (Sipa)
Un monument à la mémoire de Bob Marley, présenté comme la première statue en Europe de l'icône du reggae jamaïcain a été inauguré, samedi 23 août, devant quelques milliers de personnes, à Banatski Sokolac, un petit village serbe isolé proche de la frontière roumaine.
La statue, grande d'environ deux mètres, représente Bob Marley avec sa guitare, coiffé de son bonnet rasta, le poing droit levé vers le ciel.
"Bob Marley combattant pour la liberté armé d'une guitare", lit-on sur le socle du monument.

"Rock Village"

La statue se dresse en bordure de l'école primaire locale faisant face au terrain où se tient, depuis quatre ans, un festival de musique, "Rock Village".
L'inauguration a attiré dans le paisible village situé aux confins du Banat serbe, plusieurs milliers d'amateurs de reggae venus de toute la Serbie, donc beaucoup agitaient des drapeaux jamaïcains mais aussi de nombreux portraits de Bob Marley.
La soirée était entièrement consacrée aux rythmes des Caraïbes et réunissait toutes les générations.
Elle a été animée par un des principaux groupes de reggae locaux Del Arno Band et par les Jamaïcains Ras Abraham and the Irie Wibes, invités spécialement pour l'occasion.
Cette statue est une idée de Mirko Miljus, l'organisateur du festival qui, chaque été, trouble la tranquillité de ce village d'à peine 300 habitants.
"Quelques 17 communautés ethniques vivent à Banatski Sokolac et ses environs. J'ai estimé qu'une statue de Bob Marley, symbole de la tolérance et de la lutte pour un monde plus juste, serait un parfait cadeau pour mon village natal", explique-t-il.
Mirko Miljus, qui a fait carrière dans les affaires boursières, est un amateur fervent de musique rock et de reggae. Il a décidé d'animer son village endormi.
Il montre fièrement un message du ministère jamaïcain de la Culture, dans lequel la Serbie est remerciée pour "l'hommage qu'elle a rendu au grand poète Bob Marley".

Clameurs enthousiastes

"Notre satisfaction est mêlée à un sentiment de surprise de savoir qu'il existe en Serbie des amateurs de reggae qui respectent Bob Marley au point de devenir les premiers citoyens d'Europe à lui ériger une statue", ajoute ce message.
Lors de la cérémonie d'inauguration, Mirko Miljus a invité quelques musiciens locaux et régionaux à dévoiler la statue sous les clameurs enthousiastes de la foule rassemblée autour du monument.
Les villageois de Banatski Sokolac espèrent pour leur part que la statue de cet étrange musicien, qu'ils connaissent peu ou pas du tout, va attirer des touristes.
"Bob Marley, je ne connais pas, mais je vois bien qu'il a suscité un grand enthousiasme ce soir. J'espère que d'autres touristes viendront, cela pourrait animer notre village", déclare Petar Jankovic, 62 ans, un agriculteur.
"Je ne sais pas si les gens en Serbie comprennent l'ampleur de l'évènement, les fans de reggae de l'Europe entière vont venir voir ce monument. En tant que Jamaïcain, je suis très ému et heureux", a déclaré, de son côté, Ras Abraham.
En août dernier, un autre village du Banat, région de l'est de la Voivodine (nord de la Serbie) à cheval entre la Serbie et la Roumanie s'est rendu célèbre en inaugurant une statue du boxeur Rocky Balboa, le célèbre personnage de cinéma, créé et incarné par l'acteur américain Sylvester Stallone.

Sébastien LECCA, artiste peintre réalise le portrait de DANI

Sébastien Lecca

Avec ses compositions modulaire, le peintre Sébastien Lecca réinvente la peinture interactive.

PEINTURE


Sébastien Lecca, artiste modulaire
NOUVELOBS.COM 12.06.2008 20:58
Débarqué de son Pérou natal à l’âge de cinq ans, un crayon dans la main et des couleurs plein la tête, Sébastien Lecca manie depuis le pinceau de façon compulsive. Cet artiste autodidacte s’est lancé voilà trois ans dans une série de portraits et d’objets peints sur des modules, chaque composition étant constitué de différents modules qui s’assemblent les uns aux autres comme autant d’éléments de mise en scène et d’articulation autour du portrait.
Après avoir égayé les rues de Paris en décorant arbres et mobilier urbain, Sébastien Lecca expose aujourd’hui sa dernière collection à l’Automobile club de France.
Interview d’un artiste de son temps.
Sébastien Lecca quelle est la spécificité de votre peinture ?
Comme vous l’avez présenté, il s’agit d’une peinture modulaire. Chaque élément peint fait partie de l’œuvre et la rend à la fois partielle et provisoire un peu comme une théorie scientifique. C’est également une peinture interactive puisqu’elle est soumise à l’action du spectateur qui peut la modifier à son gré en déplaçant les modules aimantés.
C’est une peinture qui a pour ambition de rapprocher l’art des gens, d’investir l’espace public et d’inviter les gens à ne plus être observateurs mais acteurs et créateurs à leur tour.
Pourquoi choisir cette forme d’expression ?
Pour ce qui est de la peinture mon père et mon grand père peignait et j’ai baigné dans cette ambiance depuis mon plus jeune âge. Je suis également passionné de sciences humaines et je voulais que mon œuvre soit à l’image de notre société : morcelée, mobile et consumériste où tout semble interchangeable. Comme ma peinture, une sorte de puzzle mais avec des pièces sans positions fixes.
Une peinture Lego en quelque sorte ?
Oui, pourquoi pas, on peut dire ça comme ça. Ça reflète bien l’image de mobilité, le côté ludique et interactif. C’est aussi le caractère très stylisé des Lego, un peu comme mes personnages, souvent jeunes et beaux, qui présentent une image lisse, « californienne ».
Avec derrière une analyse critique de la société.
Mes tableaux, comme mon regard sont à la fois critiques et normatifs.
Vous êtes également impliqué dans le handicap ?
Oui, effectivement. Je suis le créateur d’Arcencielage, une œuvre collective que j’ai réalisé avec quarante jeunes gens vivant avec un handicap mental. Nous avons emballé des arbres de Paris avec des textiles très résistants et colorés sur lesquelles étaient inscrites plus de 1000 prénoms que l’on avait récolté auprès d’environ 1200 personnes, afin de symboliser le vivre ensemble. On a pu voir cette installation plastique dans le Parc de la Villette, sur la piazza du centre Georges Pompidou, dans le Parc du Luxembourg et même dans les jardins du Palais de l’Elysée, lors de la dernière Garden party du 14 juillet. Suite à cette aventure, j’ai proposé à l’Elysée, puis à l’Hôtel Matignon, l’Assemblée Nationale et au Sénat d’accueillir des stagiaires handicapés en insertion professionnelle dans leurs jardins….
D’où vous vient cet intérêt ?
La rencontre en 1991 de ceux dont ont dit qu’ils sont handicapés mentaux et qui m’enrichissent de leur présence intuitive, vivifiante, généreuse. En fait si ils ont une déficience intellectuelle, ils ne sont pas handicapés du cœur et de l’imagination. C’est cela que j’essaye, à mon niveau, de faire passer pour changer le principal handicap à savoir le regard et l’art peut être un facteur efficace…pour peu qu’il soit à portée des gens, c’est le but de la peinture modulaire.
Joël IGNASSE
Sciences et Avenir.com23/05/2008

Cometa 17P Holmes



ASTRONOMIE

Une comète qui en jette

NOUVELOBS.COM 12.06.2008 21:50

C’est une de ces surprises dont sont capables les comètes : 17P Holmes s’est soudainement mise à briller de mille feux au moment où, justement, elle s’éloigne du Soleil et se rapproche de la Terre. Depuis trois jours elle est visible à l’œil nu dans le ciel nocturne de l’hémisphère nord, dans la constellation de Persée, pour une durée indéterminée.

D’après les prévisions de l’Union astronomique internationale, la comète 17P Holmes devait passer ces jours-ci avec une magnitude proche de 17, valeur qui est brutalement tombé à 2 ! Sachant que dans le cas des magnitudes, plus le chiffre est petit plus l’objet est brillant. Sa brillance a été multipliée par un million. Dans le ciel nocturne la comète ressemble à une étoile jaune, elle n’a pas de traînée. Avec l’aide d’un télescope il est possible de distinguer le noyau de la comète.

Ce sursaut semble exceptionnel. Il pourrait être lié à une fragmentation de la surface de la comète, libérant des quantités de glace brusquement éclairées par le Soleil. En l’état actuel des observations, ce ne sont que des suppositions. Les astronomes ne lâchent pas la brillante comète des yeux pour percer son secret.

C.D.
Sciences et Avenir.com
(26/10/07)

domingo, 24 de agosto de 2008

Rua Augusta

Siza Vieira


Projectou Portugal para o mundo da arquitectura internacional. A lista de obras é infindável e desde o início da carreira que o seu risco criou polémica pela inesperada ousadia das soluções arquitectónicas. Foi responsável pela recuperação do Chiado e a renovação da Praça dos Aliados, desenhou Serralves e o Pavilhão de Portugal, passou por Madrid, Berlim, Amesterdão... O próximo destino é Milão, depois do Brasil

Os únicos clientes que não reclamam da sua arquitectura são os que repousam nos três túmulos que projectou...

Porque não podem senão, provavelmente, reclamavam. A construção da arquitectura deve conter muito diálogo e por isso existe o desencontro e a contradição. Se digo "A" e respondem "A", não vale a pena haver diálogo. É o caso dos mortos...

Porque desenhou esses túmulos?

Os dois que desenhei foram encomendados pelas famílias e o outro, do Eugénio de Andrade, foi-me pedido. São o mais simples possível como julgo que agradaria às pessoas. O desenhar à pequena escala é importantíssimo para o fazer à grande escala - o contrário também é verdade - e exercitar a aprendizagem do arquitecto. A arquitectura não é a expressão da personalidade de um artista como é a pintura ou a escultura.

A sua avó foi a sua primeira cliente ao encomendar-lhe a reforma da cozinha lá de casa...

É verdade. Desde que me lembro fazia desenhos como todas as crianças mas havia um tio que me animava a desenhar. Por sinal, um tio que era uma negação a desenhar mas que me sentava ao colo e dizia "desenha lá um cavalo". E ele fazia um cavalo muito mal feito e eu outro também muito mal feito mas fui-me habituando a desenhar apesar de a minha ideia era de ser escultor. Só que isso não era muito bem visto na altura devido à vida boémia e ganhar-se pouco dinheiro, de maneira que decidi ir para Arquitectura na Escola de Belas Artes, que também não era muito nobre mas mais sério, sempre com a intenção de depois mudar.

E aí recebeu a encomenda da avó?

Isso foi em 1952! Era preciso fazer umas obras e a minha avó perguntou-me "porque é que não fazes tu?" E eu fiquei entusiasmado e vivi muito essa experiência porque envolvia o desenho dos móveis, o colocar das máquinas e uma chaminé que eu desenhei em vidro, que na altura achei que era um prodígio da alta tecnologia, tal como um candeeiro de luz fluorescente. Era um desenho muito baseado em coisas que já tinha visto na Bauhaus, as paredes eram pintadas de azul claro e tinha um azulejo branco. Ainda hoje está como eu a fiz...

Era inovador para a altura!

Para mim era.

A Bauhaus influenciou-o muito nessa época?

Influenciou toda a gente e muito na Escola de Belas Artes porque o director, o mestre Carlos Ramos, era também um grande admirador da Bauhaus enquanto sistema de ensino. Ele foi nomeado em 1952, quando eu já estava no terceiro ano, e coincidiu com a reforma de uma parte do corpo docente. Teve a sabedoria de escolher jovens arquitectos, que se viriam a revelar como os melhores no Porto, como assistentes e renovou a escola e o sistema de ensino.

Os portugueses têm mau gosto?

É sempre discutível e subjectivo o que é o gosto mas não considero o português particularmente mau nesse aspecto. Não gosto muito de discutir um tema na arquitectura sob esse ponto de vista, é muito ambíguo, mas acho que se encontram tantas obras que um certo tipo de pessoas pode classificar como de muito mau gosto tanto em Portugal como em França, na Itália e por aí afora à excepção dos países do Norte ou da Inglaterra!

O que é particular em Portugal é o descontrolo no uso do território e isso confirma-se quando uma pessoa passa sobre Espanha, em Castela e não no Sul, e entra no país pelo norte onde se constata logo a falta de planeamento. É uma trapalhada, com casinhas espalhadas por toda a parte, enquanto em Castela se via terreno cultivado e uns núcleos - uma vila, uma cidade - de onde saem estradas para norte e sul. Em Portugal, não existe esse controlo e isso é penalizador.

Somos criadores do estilo casa do emigrante!

Sim, oiço essa expressão - casa do emigrante - mas em boa verdade não é um problema limitado aos emigrantes porque não há uma arquitectura própria deles, é geral, e as suas casas foram feitas por desenhadores locais! O que em Portugal é particularmente grave e é esse descontrolo que está a alastrar na orla marítima, a região que recebe mais fundos, mais educação e mais meios. É aí que está o consumo descontrolado do território. Situação que enquanto ministro do Ambiente, o actual primeiro-ministro não permitia...Neste momento há uma situação muito preocupante porque foi criada uma lei que não permitia construir a menos de 500 metros da costa mas logo surgiu outro programa que é o PIN (Projectos de Interesse Nacional) que faz com que determinadas promoções - provavelmente de interesse nacional! - ultrapassem essa restrição. Veremos quais serão esses programas de interesse nacional...

As casas de emigrante eram projectadas por desenhadores ou engenheiros. A disputa entre o papel do arquitecto e do engenheiro já foi ultrapassada?

Essa polémica foi muito viva numa altura em que havia pouquíssimos arquitectos, em que todo o poder de realização pertencia aos engenheiros e bastava a sua assinatura. Isso passou porque a própria complexidade da construção obriga à especialização e desapareceu esse apetite de concentração do trabalho numas mãos só. Recentemente, há como que um reavivar da questão devido à regulamentação do papel das profissões que foi aprovada na generalidade no Parlamento sem que muitos dos arquitectos o soubessem - aí a falta é da Ordem dos Arquitectos, ou da nossa falta de participação nos trabalhos - e muitos de nós tomámos conhecimento pelos jornais do que se passava. Na altura percebeu-se que era uma coisa absurda porque estabeleceu-se que os arquitectos só fazem edifícios, os espaços públicos serão feitos por paisagistas e o interior por arquitectos de interior e por aí fora, o que é a negação do que é a arquitectura: a participação de diferentes profissionais num todo. Outro erro foi a liberalização das tabelas de honorários de cada profissão, antes era uma coisa claríssima e tinha um controlo ético que se alguém cobrasse abaixo da tabela era chamado a uma comissão da Ordem. Isso acabou e há gente que faz descontos nos seus honorários que impossibilitam o estudo do projecto. Há muitos que são feitos em cima do joelho ou directamente no computador porque é impossível fazer obra competente com as exigências que há actualmente em relação a honorários.

Não é fácil ser-se arquitecto em Portugal?

O acesso ao trabalho dos mais novos é difícil e não deixa de ser triste que quando uma pessoa está cheia de energia tenha dificuldade em obtê-lo. Quando já está a necessitar de um ritmo diferente começa a aparecer trabalho, o que resulta numa distribuição muito desigual. E depois há os concursos, mas os resultados destes também acho que não têm sido especialmente bons.

Quer dizer que os resultados são viciados?

Eu não lhe chamo viciados mas há uma coisa que se verifica internacionalmente: como é obrigatório fazer concurso para as obras públicas, acontece com muita frequência que os políticos de determinada cidade queiram o arquitecto X para a pôr no mapa e usem os protagonistas de qualidade para o projecto e ao mesmo tempo para o show necessário. Então, se é importante a cidade ter esse arquitecto X, mas como é obrigada a fazer um concurso, chama outros também, mas ganha o escolhido pela cidade. Isso é frequentíssimo.

Também se sente usado nesses processos de escolha por parte dos políticos?

Eu agora não faço concursos. Já os fiz e fiquei desencantado porque uma coisa é que o que se apresenta - tem de ser com grande impacto visual, embora possa não corresponder a uma solução correcta - e serve para ganhar o concurso mas depois o que realmente se projecta é refeito - serviu para impressionar - e já não é nada daquilo. Neste momento não faço concursos por essa razão mas também porque não tenho dificuldade de acesso a trabalho.

O canal Biografia passou um documentário sobre a sua obra. Houve gente chocada porque o programa era feito por espanhóis!

Não vejo mal nisso, até porque eventualmente têm mais a disponibilidade económica. Espanha tem uma actividade tremenda que, por razões óbvias, não é fácil haver em Portugal e têm um grande interesse pelos detalhes da arquitectura pombalina, assim como em relação ao Pavilhão de Portugal. Vem muita gente visitá-lo mas se abrirmos um guia turístico não se vê lá e quem vai à Expo à noite vê luz por todos os lados, mas o Pavilhão de Portugal e a praça estão às escuras.

Não se sente reconhecido em Portugal?

Sinto-me reconhecido por muita gente e não reconhecido por alguns. É natural, não se pode agradar a todos e quando acontece é porque alguma coisa está mal.

Já recebeu um prémio Pritzker que só é dado a grandes arquitectos!

Sim, mas de uma certa forma também é por acaso. Aconteceu, podia não acontecer. Nem seria drama para mim se não acontecesse... Tudo o que seja prémios tem de ser encarado conforme a realidade: podiam ser atribuídos a A mas também podiam ser atribuídos a B. Depende do júri, do que é que se está a passar no país ou no mundo no momento, mas é uma coisa muito gratificante e fiquei satisfeitíssimo de ter o prémio.

Fica chocado quando convidam Frank Gehry para vir recuperar o Parque Mayer em vez de se beneficiar um arquitecto português?

Não, não fico nada. Em mim até seria uma contradição porque também trabalho lá fora. Frank Gehry é um grande arquitecto e naturalmente uma obra dele em Lisboa seria de alto interesse e reflexos. É como a obra do Koolhaas no Porto, que teve grande influência na vida da cidade, independentemente de se gostar ou não da arquitectura.

Acha que a falta de reconhecimento por alguns é uma questão regionalista. Porque vive no Porto em vez de viver em Lisboa?

Não, acontece. Nem sequer nos podemos lamentar. Le Corbusier - sem querer associar as situações - teve de ir trabalhar para o Brasil e Índia porque tinha péssima aceitação em França. O seu Bloco de Marselha esteve embargado e queriam demoli-lo e neste momento todas as suas obras estão classificadas como património mundial. E aquele homem sofreu muito mais que eu.

Mas tem sofrido muito nos últimos anos?

Nesse aspecto não.

Agora…

Nem tenho uma energia enorme ou uma ânsia de criar, pelo contrário, o meu ritmo de trabalho é um produzir mais pausado. Tenho tido as minhas oportunidades, outras perdem-se. É claro que se sofre quando depois de anos a fazer um projecto de execução do Stedelijk em Amesterdão e este não se realiza é um choque. Ou fazer um projecto de uma igreja em Roma e quando mudam o bispo a coisa não se faz. No momento custa mas depois temos outras preocupações. O que custa mais e dá algum sofrimento é começar a não existir controlo dos projectistas sobre a execução da obra, uma tendência que é geral, mas que em Portugal ainda não chegou a uma gravidade tal, e também a dificuldade em encontrar promotores que queiram mesmo qualidade.

Noto que há alguma mágoa que ainda não consegui identificar. Tem uma grande carreira, obra famosa. O que é que o faz sofrer?

Pelo contrário! Às vezes vou pela rua e vêm ter comigo, pessoas que eu não conheço. Há muita gente que gosta e há também muita gente que não gosta, pronto. Mas depois há sempre um clima de tensões, de interesses, etc., que dificultam o meu caminho e o dos outros. Não sou um caso isolado a ponto de ser dominado pela mágoa quando sei que os problemas que posso ter também têm em geral os arquitectos que estão empenhados na arquitectura.

Quando se olha para o Bairro da Malagueira, em Évora, faz lembrar algo de Le Corbusier...

Ora bem, já vi diversos críticos associar-me ao racionalismo, ao neo-racionalismo, ao vernacular, a uma certa forma do expressionismo, etc., etc. É claro que há ali isso tudo e há muito mais, mas posso dizer que o que recordo de influências em relação ao Bairro da Malagueira - e provavelmente nem são visíveis - foi uma visita que fiz a Pompeia. Mas essa maneira como iniciei o trabalho até desaparece no final.

Então é minimalista, modernista?...

Essa é outra referência que serve para tudo. Minimalismo significa restringir a muito pouco o que se utiliza na arquitectura e não sou assim. Era preciso terem ido dentro da minha cabeça e ver o que concorreu para chegar àquele resultado e interpretar muitas vezes como uma simplificação. E é o contrário.

Como é que dá início ao projecto?

O importante é dar início!

É com um esboço ou um pensamento?

Um esboço contém pensamento que possui muito instinto e reacção imediata. Comparo o projecto a tecer malha, é preciso apanhar a ponta. Normalmente lanço uma ideia em termos de imagem, antes sequer de dominar totalmente qual é o problema a resolver e, às vezes, até antes de visitar o local em que se situa. É como fazer uma escultura em argila, que muda completamente quando se aperta. Depois vai-se bombardeando com toda a informação, impressões e conhecimento.

Encontra uma palavra para definir a sua arquitectura?

Não. Arquitectura é arquitectura, ponto.

Cientistas estrangeiros que escolhem Portugal

Cientistas estrangeiros que escolhem Portugal

Bolsas de investigação cativam estrangeiros que admitem ficar definitivamente no país

Muitos investigadores estrangeiros escolhem Portugal para trabalhar, aproveitando o investimento que o país está a fazer para recuperar do atraso nesta área. Alguns pensam já em ficar, porque entretanto criaram laços.
O italiano Andrea Zille veio para Portugal há sete anos por razões pessoais e porque, "em relação à investigação, o país oferece mais condições que a Itália, com fundos mais bem direccionados", sendo "mais fácil entrar por mérito".
Zille, investigador do grupo de Microbiologia Celular e Aplicada do Instituto de Biologia Biomédica do Instituto de Biologia Molecular e Celular (INEB/IBMC), no Porto, está casado com uma arquitecta portuguesa que conheceu em Veneza, doutorou-se na Universidade do Minho e considera que o esforço português "ainda tem limites".
O dinamarquês Soren Prag, no Instituto de Medicina Molecular (IMM) desde o ano passado, destaca que, em Portugal, um investigador "tem de ter um bom desempenho ou, de outra forma, não consegue bolsas para financiar a pesquisa".
Soren Prag veio para o IMM porque queria aprender sobre um sistema inovador de imagens desenvolvido pelo português António Jacinto, que lhe permite avançar no estudo do processo de metastização das células cancerígenas, mas agora está "a ter uma relação com uma portuguesa e curioso para compreender melhor a sua cultura".
O investigador dinamarquês considera positivos os programas Ciência 2007 e 2008, o trabalho das Fundações Gulbenkian e Champalimaud e o interesse do público em geral pela ciência.
Foi a possibilidade de desenvolver novas ideias que trouxe há sete anos para o INEB/IBMC a marroquina Meriem Lamghari, investigadora em regeneração óssea, que considera existirem "algumas oportunidades" para estrangeiros em Portugal, mas também "para portugueses que queiram voltar". Meriem salienta que "é mais seguro ir para laboratórios já estabelecidos, nos EUA, por exemplo", mas que Portugal representa um desafio para "avançar e desenvolver áreas de trabalho".
A atribuição de bolsas de doutoramento pela Fundação para a Ciência e Tecnologia cresceu 77% (de 1.172 para 2.078) entre 2005 e 2007 e a atribuição de bolsas de pós-doutoramento aumentou 41%, de 737 para 898.

quinta-feira, 21 de agosto de 2008

Vanessa Fernandes


Vanessa Fernandes conquistou a primeira medalha para Portugal, nos Jogos Olímpicos de Pequim, ao ser segunda no triatlo feminino. A atleta disse que a conquista desta segunda-feira «vale muito mais do que ouro».
A atleta do Benfica mostrou-se emocionada, por conseguir o seu primeiro pódio olímpico (esta foi ainda a primeira vez que Portugal conseguiu uma medalha nesta modalidade), depois de ter terminado em oitavo nos JO Atenas 2004: «É mais do que ouro. É uma medalha importante e que me sabe muito bem. É uma sensação fantástica. Começar assim a semana é espectacular.»
Snowsill ganhou o ouro, com menos 1.06 minutos, e o bronze também foi para uma australiana. Vanessa Fernandes acredita, por isso, que não ter uma companheira de equipa tornou tudo «mais complicado»: «Fazer a prova sozinha é muito complicado. Tentei liderar na bicicleta e acabei por não conseguir e, depois, na corrida, não me senti bem nas primeiras voltas. Quando consegui impor o meu ritmo, tudo se tornou mais fácil.»
Aproveitando para agradecer o «apoio de muita gente», Vanessa Fernandes admitiu que os últimos meses foram «difíceis», uma vez que teve de «controlar muita pressão».

Nelson Évora


22 Agosto 2008 - 00h30


Triplo salto: Português sagra-se campeão olímpico aos 24 anos



Nélson Évora: “É um dia muito feliz”

Nélson Évora tornou-se no quarto português a conquistar uma medalha de ouro olímpica. Após Carlos Lopes (Los Angeles 1984), Rosa Mota (Seul 1988) e Fernanda Ribeiro (Atlanta 1996), um salto de 17,67 metros em Pequim 2008 bastou a Nélson Évora para garantir um lugar na história do atletismo mundial.
No último salto, que nada resolvia, não se conteve e começou a chorar. Tinha cumprido um sonho de criança. 'É um dia muito feliz para mim por dar esta alegria ao povo português. É um orgulho imenso. Ainda não me habituei à ideia', disse.
A confiança de Nélson Évora esteve sempre patente em todo o concurso. Começou com 17,31 metros, melhorou para 17,56 no segundo ensaio. O nulo no terceiro salto não o afectou e no quarto fez os 17,67 metros. A concorrência não fez melhor.
Após a obrigação do último ensaio foi ao saco e tirou a bandeira portuguesa autografada pelos amigos, alguns deles atletas, e correu em volta do estádio, parando junto aos focos de portugueses. Vanessa Fernandes e Naide Gomes destacavam-se na bancada do Ninho de Pássaro. 'Não consegui conter as lágrimas. Foi uma emoção muito intensa. Houve mudanças de líder e penso que foi um bom espectáculo, mas estava muito seguro que conseguia', sublinhou o campeão olímpico e mundial (Osaka 2007) do triplo salto.
A medalha de ouro foi depois celebrada no restaurante português Nuvem, em Pequim, junto de amigos e familiares, onde comeu 'um belo bitoque'. O regresso do saltador a Lisboa está marcado apenas para a próxima quarta-feira.
Quanto ao futuro, Nélson não tem dúvidas: 'Vou continuar no meu mundo que é o que eu amo. Esta dinâmica e poesia do triplo salto.'

'ESTAVA NUM BOM MOMENTO'


– Esta medalha é uma resposta às críticas à representação portuguesa?
Nélson Évora –Fiquei triste com esse tipo de ataques à nossa equipa, porque essas críticas muito duras de fora acabaram por abater a equipa. Nós unimo--nos e esta medalha é um reflexo do que aconteceu nestes Jogos.
– Sentiu alguma pressão extra sobre a sua prestação face aos maus resultados?
– Não; e não concordo com a ideia de maus resultados.
– Esta final foi mais difícil do que esperava?
– Sabia quem eram os meus adversários e que tinha de estar ao melhor nível.
– Alguma vez pensou que já não poderia ganhar o ouro?
– Não. Sentia que estava num bom momento de forma.

'ESPERAVA MEDALHA, MAS NÃO O OURO'


'Esperava uma medalha, não o ouro, mas ele trabalhou para a conquistar.' É com estas palavras que a mãe de Nélson Évora, Élida Évora, se mostra emocionada e orgulhosa com a conquista da medalha de ouro do filho nos Jogos Olímpicos de Pequim.
Pelas 19h30 de ontem, momentos antes de entrar em casa, em Odivelas, onde também vive Nélson desde os cinco anos, Élida Évora não tinha ainda falado com o filho. 'Vou agora telefonar--lhe e as primeiras palavras são para lhe dar os parabéns, desejar muitas felicidades e sorte, mas também lhe hei--de dizer que não seja vaidoso e que pense bem no futuro porque não se vive do atletismo.'
Élida Évora viu o filho saltar em casa junto com alguns familiares, 'todos muito nervosos', mas o marido, Paulo Évora, viu as imagens televisivas a partir do Hospital de Santa Maria, em Lisboa, onde se encontra internado a recuperar de uma cirurgia à vesícula.
À porta de casa de Nélson, 24 anos e natural da Costa do Marfim, reuniram-se ontem alguns vizinhos, orgulhosos do jovem. 'Se o Nélson estivesse nos Estados Unidos acredito que talvez estivesse preparado para saltar ainda mais longe', afirma o amigo José Bispo.
Uma antiga professora de Matemática do 8º ano, Olga Costa Abrantes, diz que desde miúdo se revelou 'empenhado'. 'Ele quis mesmo ficar sentado numa das carteiras da frente', recorda.

Joguinho

http://www.gamedesign.jp/flash/chatnoir/chatnoir.swf

terça-feira, 19 de agosto de 2008

Algas



Algarve.

Na ria Formosa fica uma das raras empresas do mundo com capacidade tecnológica para produzir microalgas, alimento utilizado para criar larvas de peixe. Dali para a Escandinávia sai o alimento que faz crescer o bacalhau que acaba nos pratos do portugueses
Em todo o mundo, há apenas dez destas empresas Dedicada sobretudo à extracção de sal, a empresa Necton, de Olhão, tem na produção de microalgas para larvas de peixe a sua "menina dos olhos". E tem boas razões para isso, já que não só é uma das escassas 10 empresas do mundo a produzi-las, como participa em experiências tão pioneiras como... a criação de bacalhau da Noruega em viveiro."Quando começámos esta produção, em 2001, só havia duas empresas a nível mundial a fazerem isto, nos Estados Unidos e no Japão", recorda João Navalho, 42 anos, gestor da Necton, que há uma década criou a empresa com base na tecnologia das microalgas, mas acabou por optar pelo sal tradicional.Hoje, explica, são as mil toneladas de sal tradicional produzidas nas salinas de Belamandil, entre Faro e Olhão, que constituem o grosso da facturação da empresa (90%), mas é na produção de micro-algas que a empresa mais evolui, do ponto de vista tecnológico."Exportamos 70 % dos 3500 litros de micro-algas que produzimos anualmente, para maternidades de peixes e oceanários de Espanha, França, Itália e Turquia, e vamos começar a exportar para a Noruega, onde estão a fazer experiências muito bem sucedidas de criação de bacalhau em viveiros", afirma.Na base do projecto, financiado pelo Fundo Europeu de Desenvolvimento Regional (Feder) com 296 mil euros, está a ambição de criar um novo tipo de micro-alga, capaz de alimentar peixes após os 22 dias de vida, concorrendo directamente com as rações, que são usadas naquele quadro. Actualmente, os técnicos da empresa produzem a microa-alga Dunaliella, um fito-plâncton utilizado para alimentar os peixes durante a sua formação, isto é na sua fase larvar, até aos 22 dias de vida. "É uma produção muito difícil, porque o fitoplâncton, que é uma planta, tem que ser isolada do zoo-plâncton, que são animais que se alimentam dele. E é esse isolamento que torna este fabrico tão complicado", explica Vitória del Pino, 29 anos, engenheira química directamente responsável pela produção. Para evitar a contaminação com zooplâncton, os técnicos da empresa têm que adicionar sal à água que extraem da Ria Formosa, que deixa a Donaliella incólume, matando o plâncton animal.Junto às salinas da Necton, à beira da ria Formosa, a criação de microalgas ocupa algumas centenas de metros quadrados, pois elas são formadas em gigantescos painéis virados para o sol, por onde corre água, em dezenas de "corredores" horizontais ao longo de cada painel.Daqueles painéis saem todos os anos os 3500 litros de micro-algas verdes concentradas, uma tonelada de biomassa, que é expedida sob as formas líquida, seca e congelada, a preços que rondam os 100 euros/litro. E que alimentam os robalos, douradas, linguados e até bacalhaus produzidos em cativeiro.

Lusa

Células- tronco


Cientistas descobrem como transformar células-tronco em neurônios

Há 16 horas

PARIS (AFP) — Cientistas europeus descobriram como transformar, in vitro, células-tronco embrionárias em grande quantidade de neurônios do córtex cerebral, abrindo caminho, assim, a novas perspectivas para a pesquisa médica sobre enfermidades neurológicas.
O córtex cerebral é uma complexa estrutura formada por células nervosas ou neurônios, que podem ser alvo de doenças como epilepsias, Mal de Alzheimer ou de acidentes vasculares cerebrais.
Os estudos, realizados pela equipe de Pierre Vanderhaeghen da Universidade Livre de Bruxelas (ULB) junto com Afsaneh Gaillard, do Centro Nacional de Pesquisas Científicas da França (CNRS) na Universidade de Poitiers, foi divulgado domingo na páguina web da revista científica Nature.
Os neurônios, gerados integralmente fora do cérebro, foram transplantados por Nicolas Gaspard (ULB) Gaillard a cérebros de ratos. Ao final de um mês, o exame dos roedores permitiu constatar que os neurônios se conectaram no cérebro formando circuitos adequados.
Segundo Vanderhaeghen, esta produção (corticogenesis) in vitro constitui uma "ferramenta inovadora para a investigação" e poderia servir para testar novos medicamentos

sábado, 16 de agosto de 2008

Telerural - 08/07/2008 - pt1

Investigadores portugueses procuram novas matérias primas pa

Portugal tem forte presença de mulheres na Ciência

Ciência em português

Novos fármacos contra o cancro em Universidade de Lisboa
Faculdade de Ciências trabalha no desenvolvimento da química farmacêutica, da agro-química e da cosmética

Um poster gigante na parede do Laboratório de Química Orgânica de Glúcidos, na Faculdade de Ciências de Lisboa, exibe as fórmulas do que prometem vir a ser novos medicamentos para tratamento de doenças cancerígenas e neurológicas e pesticidas amigos do ambiente.
Nos esquemas, incompreensíveis para um leigo, estão resumidas as linhas de investigação de uma equipa ainda muito jovem mas a «dar cartas» a nível internacional nos contributos para o avanço da química farmacêutica, da agro-química e da cosmética.
Amélia Pilar Rauter, que chefia o grupo de investigação de glúcidos do Centro de Química e Bioquímica da Faculdade de Ciências da Universidade de Lisboa (CQB-FCUL), no seio do qual criou, em 2001, o Grupo da Química dos Glúcidos, não tem dúvidas em afirmar que tem a trabalhar consigo jovens «altamente especializados».
Defensora da ciência fundamental - na base do desenvolvimento de novos fármacos, pesticidas, materiais e produtos ligados ao dia-a-dia das pessoas, ao contrário da imagem que muitas vezes passa -, Amélia Rauter faz questão de demonstrar como o estudo dos glúcidos, muito em especial dos açúcares, e também de produtos naturais, tem aplicações práticas que representam avanços, por exemplo nas áreas do ambiente e da saúde.
Com duas patentes de pesticidas amigos do ambiente registadas em Portugal - com registo em curso na Europa e Estados Unidos -, numa investigação em parceria com Jorge Justino, director da Escola Superior Agrária de Santarém (ESAS), a equipa prossegue o estudo da aplicação de açúcares como agentes biodegradáveis em agroquímica (insecticidas e fungicidas) para combater pragas na agricultura.

Contra a Alzheimer e a diabetes

Por outro lado, estão a ser estudadas plantas autóctones com o objectivo de se encontrarem os princípios activos que permitem controlar a diabetes e doenças do foro neurológico, como o Alzheimer.
«É bom que as empresas saibam aproveitar o know- how, o profissionalismo, a criatividade destes especialistas, a bem do país», afirmou, referindo-se à crescente ligação Universidade/Empresas, que começa a abrir outras saídas profissionais para além do percurso académico.
Este Grupo tem pronta uma tradução da nomenclatura dos glúcidos, que visa uniformizar a terminologia adoptada, e está envolvido na organização do Congresso Internacional que se vai realizar na Faculdade de Ciências da Universidade de Lisboa, em Janeiro de 2009, tendo por temas a agroquímica, os biocombustíveis e o ambiente e a celulose e derivados.

Ciência em português

Jovens cientistas trabalham por um mundo melhor
E até esquecem as horas quando entram no Laboratório de Química Orgânica de Glúcidos


Manipular átomos em moléculas, em «operações» impossíveis a olho nu, para ajudar a combater doenças ou obter biopesticidas, é tarefa que entusiasma um grupo de jovens cientistas que esquece as horas quando entra no Laboratório de Química Orgânica de Glúcidos, noticia a Lusa.
Filipa Marcelo, que este ano termina o doutoramento, tem em mãos o que acredita ser a solução para encontrar o inibidor de um fungo responsável pela doença do arroz e considerado um potencial agente de bioterrorismo.
O projecto, a que Filipa se entrega no laboratório situado no quinto andar de um dos edifícios da Faculdade de Ciências da Universidade de Lisboa (FCUL), juntamente com a já doutora Alice Martins e o mestrando João Miguel Caio, decorre sob sigilo até que seja conseguido o registo da patente para produção de um novo fungicida eficaz, não tóxico, e com potencial aplicação industrial.
Amélia Pilar Rauter, a professora que chefia o grupo de investigação de glúcidos do Centro de Química e Bioquímica da FCUL, explica à Lusa que Filipa desenvolveu a primeira síntese do que pode vir a ser uma «arma» no combate a um fungo que, disseminado em grande escala, pode ser usado para contaminar campos de arroz.
Com 14 colaboradores - um em pós-doutoramento, oito em doutoramento, quatro em mestrado e uma estagiária -, Amélia Rauter só espera que as empresas percebam o «grande potencial» dos investigadores que orienta.

Ciência aplicada ao dia-a-dia

O doutorando Nuno Manuel Xavier desenvolveu em laboratório metodologias simples para obter pesticidas amigos do ambiente, de forma mais económica e mais eficaz, visando a produção pela indústria.
Actualmente, investiga açúcares fungicidas de largo espectro, enquanto o mestrando Miguel Santos pesquisa novos processos não tóxicos, e com materiais reutilizáveis, para transformar açúcares, evitando os solventes.
João Sardinha e Susana Lucas procuram, no âmbito do seu doutoramento, o desenvolvimento de novos açucares de estrutura modificada para estudar interacções a nível celular «relevantes para o conhecimento dos processos que ocorrem em várias patologias, como o cancro e a sida», disse Amélia Rauter à Lusa.
A nível nacional, a mestranda Joana Salta desenvolveu, até Dezembro, em parceria com a Associação Nacional de Produtores de Pêra Rocha, uma investigação que concluiu pela maior actividade antioxidante desta pêra quando comparada com outras, estando agora a estudar vários outros constituintes deste fruto.
O grupo desenvolve ainda estudos de química aplicada ao património cultural, como a investigação, desenvolvida por Kátia Bittencourt, de métodos de branqueamento do papel, com o objectivo de melhorar a qualidade dos documentos históricos manuscritos, ou, sob orientação da professora Eduarda Araújo, da conservação de cabedais históricos.

Joaquim Noé - O meu Pais esta a arder

sexta-feira, 15 de agosto de 2008

Pina Bausch Vollmond extraits répétitions

Vive la ciencia: 27/11/07

Ciência

Bouguereau style digital painting part 1

Robot


Sciences

Un robot fonctionne avec un cerveau composé de neurones de rat

AFP 15.08.2008 00:02

Un robot fonctionnant avec un véritable petit cerveau vivant composé de neurones de rat, capable "d'apprendre" des comportements comme éviter un mur, a été mis au point à l'Université de Reading (Angleterre) par des émules de Frankenstein.
"Nous lui avons déjà donné un certain apprentissage par répétition, puisqu'il reproduit certaines actions", a déclaré à l'AFP le responsable de l'équipe multidisciplinaire, Kevin Warwick. "Mais nous voulons maintenant lui apprendre" des comportements, a-t-il dit.
Le cerveau biologique du robot, baptisé Gordon, a été créé à partir de neurones prélevés sur un rat. Ils ont été placés dans une solution, séparés puis mis sur un lit d'une soixantaine d'électrodes.
"Dans les 24 heures, a souligné le chercheur, des connexions ont poussé entre eux", formant un réseau comme dans un cerveau normal. Et "en une semaine il s'est produit des impulsions électriques spontanées et ce qui paraissait être une activité de cerveau ordinaire".
"Nous avons utilisé cette réaction pour relier le cerveau au robot avec des électrodes. Désormais, le cerveau contrôle le robot, et celui-ci apprend, par répétition", explique le scientifique.
Ces recherches, qui pourraient faciliter à terme l'étude de traitements pour lutter contre les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson...), permettent de suivre les réactions des neurones.
Lorsque le robot, qui ressemble à Wall.E, le héros du dernier film des studios Pixar, heurte un mur, le cerveau reçoit une stimulation et il apprend par habitude à contourner l'obstacle. "Maintenant, nous étudions comment lui apprendre : en augmentant le voltage sur différents électrodes", en utilisant des produits chimiques pour favoriser ou stopper les transmissions entre neurones, détaille Kevin Warwick.
Mais déjà, "s'il est à un certain endroit et que nous voulons le faire aller à droite, nous pouvons envoyer une stimulation électrique" pour lui en donner l'ordre, ajoute-t-il.
"Nous voulons comprendre comment les souvenirs sont archivés dans un cerveau biologique, par rapport à un cerveau d'ordinateur", a-t-il poursuivi.
"A l'heure actuelle, nous estimons qu'il y a de 50.000 à 100.000 neurones en activité" dans le cerveau de Gordon, a noté le chercheur. Un rat en possède au plus un million, et un Homme quelque 100 milliards.
Et comme dans le cas de l'Homme, si le cerveau de Gordon n'est pas stimulé régulièrement, "il se laisse aller". Alors qu'avec "des stimulations, les connexions se renforcent, il semble devenir plus alerte", fait remarquer Kevin Warwick.
"Nos travaux ont ainsi un rapport avec Alzheimer en ce qui concerne le stockage de la mémoire et comment on peut le renforcer", par exemple en augmentant les stimuli élctriques, note-t-il.
En effet, le cerveau de Gordon "est une version simplifiée de ce qui se passe dans le cerveau humain. Mais là, on peut regarder, et contrôler, les éléments essentiels comme nous le voulons", contrairement à ce qui peut se faire in vivo chez l'Homme.
L'équipe de l'Université de Reading dispose de plusieurs cerveaux en activité. "Et c'est drôle, fait remarquer le chercheur, il y a des différences entre eux : il y en a un un peu violent, un peu actif. Un autre ne fera pas ce qu'on lui demande, il s'écrasera contre les murs. Chacun a sa personnalité !"
Quatre ou cinq autres groupes de scientifiques travaillent sur de tels cerveaux biologiques dans le monde, mais "en termes d'apprentissage par expérience et habitude, je ne l'ai jamais vu auparavant", a noté Kevin Warwick.
Quant à utiliser des neurones humains pour Gordon: "il y a clairement des obstacles éthiques. C'est plus une question éthique que technique", répond-il.

Arqueologia

Sciences

Mise au jour du plus grand site archéologique de l'âge de pierre au Sahara

AFP 14.08.2008 20:40

Des archéologues américains ont découvert, par hasard, le plus grand cimetière connu de l'âge de pierre au Sahara qui apporte un éclairage sans précédent sur la vie de ce désert durant sa période humide.
Baptisé Gobero, ce site archéologique qui remonte à 10.000 ans, se situe dans le désert de Ténéré, dans la partie centrale du Sahara, au Niger. Il contient des squelettes humains et d'animaux dont de très gros poissons de lac et des crocodiles de grande taille.
Situé près des rives d'un ancien lac, le site était immaculé et n'avait jamais sans doute été visité, a expliqué Paul Sereno, paléontologue de l'Université de Chicago (Illinois, nord), qui a fait la découverte avec une équipe de chercheurs, en quête de fossiles de dinosaures dont la région est riche.
"Partout où l'on regardait, il y avait des ossements appartenant à des animaux qui ne vivent pas dans le désert et j'ai alors réalisé que nous étions remontés dans le temps à l'époque du Sahara vert et humide", a-t-il commenté dans un communiqué.
Les chercheurs ont aussi pu voir des dizaines d'ossements humains fossilisés à la surface du désert mis au jour par le vent chaud du Sahara, comme une mâchoire dotée de quasiment toutes ses dents et le squelette d'une petite main sortant du sable avec les os des doigts intacts.
Outre des ossements humains et d'animaux, les scientifiques ont trouvé des pointes de harpon, des outils de pierre, des fragments de poterie et de petits objets décoratifs.
Au total, quelque 200 sépultures ont été mises au jour au cours de deux saisons de fouilles financées en partie par la Fondation américaine du National Geographic qui publie le célèbre mensuel du même nom.
Les analyses effectuées sur des dents et ossements au radio-carbone, par le bio-archéologue Chris Stojanowski, de l'Université d'Arizona (sud-ouest), ont permis d'obtenir près de 80 datations, révélant que ces tombes contiennent des membres de deux populations biologiquement distinctes ayant vécu à plus d'un millénaire d'écart.
La plus ancienne, les Kiffians, qui pouvaient mesurer jusqu'à 1,80 m, étaient des chasseurs qui ont colonisé cette région du Sahara durant sa période la plus humide il y a de 10.000 à 8.000 ans. Des indices de leur activité comme de longues perches munies de harpon ont été retrouvés.
L'autre population, les Ténéréens, a occupé le site entre 7.000 et 4.500 ans, ce qui correspond à la dernière partie de la période humide du Sahara.
De plus petite taille, ils semblaient avoir des activités plus diverses comme la pêche, la chasse et l'élevage.
Dans leurs tombes ont souvent été découvert des bijoux. Les corps retrouvés étaient disposés selon des rites particuliers comme le squelette d'une petite femme reposant sur le côté et faisant face à deux squelettes de deux très jeunes enfants qu'elle tenait enlacés.
Avant de découvrir ce trésor archéologique, Paul Sereno avait pu reconstituer dans cette même région le squelette de Sarcosuchus imperator, un des plus grands crocodile du monde, une espèce aujourd'hui éteinte, qui régnait sur les rivières africaines il y a 110 millions d'années.
Plus récemment, il avait aussi mis au jour le Nigersaurus, un dinosaure herbivore doté d'une mâchoire de 500 dents.
Le Sahara, plus vaste désert de la planète dont l'âge est estimé à sept millions d'années, est devenu humide pendant plusieurs milliers d'années il y a 12.000 ans à la suite probablement d'un léger changement de l'orbite terrestre, combiné à d'autres facteurs qui ont entraîné un déplacement des moussons vers le nord.

Vírus infectados


Virophage inclus dans une capside de Mimivirus,observé en microscopie électronique à transmission.© Didier Raoult / CNRS

Spoutnick, c’est le nom de ce nouveau virus découvert par l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes. Sa particularité : il est capable d’infecter des virus « géants » comme le Mamavirus ou le Mimivirus, le plus grand virus à ADN jamais recensé, découvert par la même équipe en 2003 chez l’amibe..

Les chercheurs ont d’abord pensé que Spoutnick était comparable aux fragments d’acides nucléiques appelés satellites que l’on trouve régulièrement associés aux virus. Mais une analyse plus complète a démontré qu’il avait toutes les caractéristiques d’un véritable virus : il est incapable de se multiplier seul dans les cellules, il doit se reproduire dans l’usine à virus de Mimivirus où il est produit parallèlement et il « rend malade » son hôte en provoquant une diminution de la multiplication du Mimivirus ainsi que des défauts de fabrication, se caractérisant par des anomalies morphologiques.

En analogie avec les bactériophages (des virus qui affectent les bactéries) les chercheurs l’ont catalogué dans une nouvelle catégorie, celle des virophages. L’analyse de son génome a révélé qu’il échange des gènes avec Mimivirus mais qu’il a aussi importé des gènes de virus d’autres domaines de la vie. Les chercheurs ont en effet découvert chez Spoutnick une composition génique toute particulière : des gènes de Mimivirus, un gène de virus d’archée et deux gènes proches de ceux des bactériophages. Cette découverte renforce l’idée que les virus géants, comme les autres organismes, ont des parasites viraux qui sont susceptibles de permettre le transfert de gènes d’un virus à un autre.

Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants, pour se multiplier. Chaque domaine du vivant, eucaryotes, bactéries et archées, est parasité par des virus qui leur sont propres. Depuis de nombreuses années les biologistes se querellent pour savoir s’il faut ou non compter les virus parmi les êtres vivants. Ainsi, François Jacob, biologiste et Nobel de médecine en 65, dit d’eux que « placés en suspension dans un milieu de culture, ils ne peuvent ni métaboliser, ni produire ou utiliser de l’énergie, ni croître, ni se multiplier, toutes fonctions communes aux êtres vivants. » La découverte d'un virus géant qui tombe malade en étant infecté par un autre virus tend à les rapprocher du domaine du Vivant.



J.I.Sciences et Avenir.com
07/08/2008

Álcool


COMPORTEMENT

Avec les yeux de l’alcool

NOUVELOBS.COM 14.08.2008 14:49

C’est scientifiquement prouvé : les gens nous paraissent plus attirants lorsque nous avons bu un peu d’alcool !

Tout le monde n’a pas l’alcool mauvais, bien au contraire. Il est même assez courant de remarquer que certaines personnes deviennent particulièrement sociables voire amicales (quand ce n’est pas franchement collantes) lorsqu’elles ont un petit coup dans le nez. Une attitude à mettre sur le compte du pouvoir désinhibiteur de l’alcool ? Peut-être pas uniquement. Des psychologues de l’université de Bristol viennent en effet de montrer en laboratoire qu’un individu ayant absorbé de petites doses d’alcool avait tendance à trouver plus attirants les visages de ses congénères.

Pour mener à bien leur expérience les chercheurs ont recruté 84 participants des deux sexes, hétérosexuels et consommateurs réguliers d’alcool. Une boisson a été donnée à chacun : certaines contenaient de l’alcool (suffisamment pour atteindre un taux de 0,4 g/kg) et d’autres non. Afin de camoufler le goût, les drinks étaient fortement aromatisés au citron vert. Chaque personne disposait de 15 minutes pour boire son verre, après quoi on lui soumettait 40 photos (20 hommes et 20 femmes) qu’elle devait noter sur une échelle de 1 à 7 - de « très repoussant » à « très attirant ». Les résultats, publiés dans la revue Alcohol and alcoholism, sont clairs : le groupe ayant bu de l’alcool a donné des notes de 10 % supérieures, en moyenne, au groupe test. Autre résultat surprenant, les participants n’ont pas mieux noté uniquement les personnes du sexe opposé.

Il est difficile pour le moment de savoir à quoi attribuer cette différence de perception. Marcu Munafo, auteur référent de l’étude, nous explique justement que « la principale question qui se pose est de savoir si ces résultats sont spécifiques aux visages ou non : peut-être trouvons-nous tout plus attirant après quelques verres ! ». Cela expliquerait-il ces réveils embrumés en compagnie de partenaires beaucoup moins charmants qu’on ne le croyait ? Il serait dangereux de tirer de hâtives conclusions. L’alcool n’explique pas tout. Et il n’excuse rien.


Tristan Vey
Sciences et Avenir.com
14/08/2008

Invisibilidade

En route vers l'invisibilité

NOUVELOBS.COM 14.08.2008 16:59

La mise au point de matériaux qui peuvent inverser le sens naturel de propagation de la lumière visible va permettre la création de dispositifs optiques d’une précision inégalée, de nanocircuits pour ordinateur et …pourrait même livrer le secret de l’invisibilité


Image en microscopie électronique du nanofilet métallique. Credit J.Valentine et al

Deux avancées dans le développement de nouveaux matériaux dotés de
propriétés inconnues dans la nature ont été présentées cette semaine dans les prestigieuses revues Science et Nature. Les deux articles sont l’œuvre de la même équipe de l'Université de Californie à Berkeley et présentent deux structures différentes. Point commun entre les deux objets mis au point : ils ont la propriété de courber les ondes électromagnétiques dans un sens différent de celui observé dans la nature, ce sont des « métamatériaux ». Ce nouveau champ de recherche à très vite était investi par les scientifiques mais également par les médias car les métamatériaux laissent entrevoir une extraordinaire possibilité : l’invisibilité. Il n’est pas question ici de rendre « transparent » la matière ou un être vivant comme le fameux homme invisible de H.G. Wells mais bien de le soustraire au regard des observateurs. Comment ? Un objet n’est visible que parce qu’il réfléchit (ou émet pour certains) de la lumière. L’idée des scientifiques est donc de créer une structure capable de dévier les rayons lumineux pour les faire contourner un objet et reprendre ensuite leur trajectoire initiale, comme le ferait l’eau d’une rivière autour d’un rocher. La lumière n’étant du coup ni réfléchie ni bloquée, l’objet deviendrait alors invisible. Fin 2006, une équipe de l’Université de Duke avait déjà réussi à rendre invisible un objet…aux microondes (dont la longueur d’onde varie d’un millimètre à 30 cm). Mais pour réussir la même chose dans le domaine du visible, il fallait créer un matériau dont la structure fine soit plus petite que la longueur d’onde de la lumière visible (soit entre 400 et 700 nanomètres). C’est ce qu’ont fait les chercheurs de Berkeley, en utilisant les nanotechnologies. En fait, le nanotapis de fils d'argent et le nanofilet de pêche métallique qu’ils ont fabriqué font bien plus que courber la lumière (en réalité de l’infrarouge), ils la tordent dans l’autre sens !! Ce phénomène, qui porte le nom de « réfraction négative » est totalement inconnu dans la nature. Et heureusement ! Car il engendre des effets optiques très particuliers. Par exemple, un poisson dans un bocal apparait normalement légèrement en avant de sa position réelle. Plongé dans une eau à réfraction négative il aurait l’air de flotter au-dessus de l’eau !!Cette propriété, rend possible de nombreuses innovations. Moins médiatique que l’invisibilité mais certainement plus utile à la science, la plus attendue des scientifiques est sans doute la mise au point d’une superlentille permettant d’obtenir une image parfaite affranchie des limites optiques traditionnelles, à savoir la limite de Rayleigh qui n’autorise pas l’observation de détails inférieurs à la longueur d’onde de la lumière. Quand à rendre invisible des objets, si un premier est franchi aujourd’hui, la maitrise de la lumière à l’intérieur des métamatériaux n’est pas encore assez suffisante pour pouvoir espérer un résultat immédiat et spectaculaire. Déçus ? Alors juste pour se consoler, il faut savoir que cette superlentille pourrait aussi servir à atteindre un autre Graal de la physique : la lévitation.


Joël Ignasse Sciences et Avenir.com 14/08/2008

quarta-feira, 13 de agosto de 2008

Holanda testa pavimento que purifica o ar

Holanda testa pavimento que purifica o ar

Na cidade de Hengelo

Um novo tipo de pavimento que neutraliza parte da contaminação do ar será testado na cidade holandesa de Hengelo.
O pavimento vai neutralizar, por exemplo, as partículas de óxidos de nitrogénio provenientes dos automóveis.
Com uma rua em reconstrução, os investigadores da Universidade de Twente vão colocar ali um laboratório para a realização da experiência.
No local será aplicada a substância em 50% da área, para que seja possível analisar e comparar o nível da qualidade do ar, a fim de observar se o pavimento é ou não eficaz.
As obras deverão ficar concluídas até ao final do ano, pelo que as primeiras recolhas estão previstas para o início de 2009, noticia o Diário Digital.

Desculpas do Google

O Google acaba de publicar um pedido de desculpas mundial pelas falhas ocorridas no serviço de correio electrónico do Gmail, na passada segunda-feira.
A empresa estima que os erros afectaram 100 milhões de contas, impedindo os utilizadores deste serviço de acederem às suas caixas de e-mail em vários pontos do globo.
À semelhança do que se verificou no Gmail, também o Google Docs, que permite o armazenamento de documentos foi afectado pelos problemas ocorridos nos servidores da empresa.
Para além dos particulares, muitas empresas viram afectado o normal funcionamento dos seus negócios pela falha sentida nos seus endereços electrónicos, refere o Portugal Diário.

Banda larga

Banda larga móvel dispara em Junho Com 1,92 milhões de utilizadores

No passado mês de Junho, num total de 3,5 milhões de acessos à Internet, 1,92 milhões de utilizadores em Portugal utilizaram banda larga móvel e 1,62 milhões de clientes acederam à Web através de acessos fixos, 1,57 milhões dos quais por banda larga fixa.Os resultados apurados pela Autoridade Nacional das Comunicações (Anacom) revelam ainda que a banda larga móvel registou «um ritmo intenso de crescimento» revelando uma subida de 11,8% em comparação com o trimestre anterior, o que se traduz num total de mais 202 mil utilizadores, e subiu 94,7% em termos homólogos.
O crescimento exponencial justifica ainda o aumento do número de utilizadores de banda larga móvel activos no período em análise que «cresceu cerca de 12% no último trimestre, ascendendo a 886 mil utilizadores», o que se traduz num acréscimo de 147% face aos valores divulgados no segundo trimestre do ano passado.
Tendência inversa apresentou o serviço fixo de acesso à Internet, com um total de 1,62 milhões de clientes, o que reflecte uma quebra de 0,4% face ao trimestre anterior e de 0,7% em comparação com o trimestre homólogo de 2007. O ADSL continua a liderar no acesso à Internet em banda larga fixa, pelo que representa agora 58,3% do total de acessos.No mesmo período observado, a Anacom revela ainda que a taxa de penetração da banda larga em Portugal, situava-se nos 14,8% por 100 habitantes para os acessos fixos e em 18% nos acessos móveis.

Melhor ligação wireless

Conseguir a melhor ligação wireless

O WiFi Finder Plus é pequeno, é um porta-chaves e poderá ser muito útil aos utilizadores frequentes de Internet em locais públicos, na missão de encontrar mais facilmente um hotspot com rede forte para o portátil ou PDA.
Criado pela empresa norte-americana Kensington, basta um clique para o equipamento detectar a força de sinal das ligações 802.11b, 802.11b/g e bluetooth activas no local. A intensidade da rede é indicada em cinco LEDS de cor.
Para evitar perdas de sinal ou interferências, o WiFi Finder Plus dispõe de um sistema de filtragem de outros tipos de sinal 2,4GHz como o dos telemóveis ou micro-ondas.
Este detector de redes sem fios também é compatível com equipamentos da família MAC, da Apple.
Em Portugal, os preços rondam os 30 euros.

Cinema português

Cinema: "A Corte do Norte", de João Botelho, seleccionado para o New York Film Festival

Lisboa, 13 Ago (Lusa) - O filme "A Corte do Norte", realizado por João Botelho a partir do romance homónimo de Agustina Bessa-Luís, foi seleccionado para a 46ª edição do New York Film Festival, que decorre entre 26 de Setembro e 12 de Outubro.
Segundo a produtora FF Filmes Fundo, a longa-metragem de João Botelho, rodada em 2007 e 2008, foi uma das 18 seleccionadas este ano para estrear mundialmente no festival nova-iorquino não-competitivo que não tem categorias e não atribui prémios.
Entre os filmes que serão exibidos no festival, que decorre no Ziegfeld Theatre de Nova Iorque, estão "Changeling", de Clint Eastwood, "Let it Rain", de Agnès Jaoui, "Summer Hours", de Olivier Assayas, "Ashes of Time Redux", de Wong Kar-Wai, e "Happy-Go-Lucky", de Mike Leigh.
"A Corte do Norte" conta a história, passada na Madeira, de cinco gerações de mulheres e tem como figura central Emília de Sousa, inspirada na actriz Emília das Neves, a primeira vedeta feminina da representação dramática em Portugal.
A actriz Ana Moreira protagoniza o filme, interpretando sete personagens diferentes em épocas distintas, entre 1860 e 1960.
Integram igualmente o elenco do filme os actores Ricardo Aibéo, Rogério Samora, Laura Soveral, João Ricardo Custódia Gallego e Margarida Vila-Nova, além de Rita Blanco e Virgílio Castelo, em participação especial.
Produzido por António da Cunha Telles, Pandora da Cunha Telles e FF Filmes Fundo, com o apoio do ICA (Instituto do Cinema e do Audiovisual) e da RTP, e inteiramente rodado em digital, "A Corte do Norte" será o primeiro filme português a ser projectado em 2k no circuito comercial.
A estreia nas salas de cinema portuguesas está prevista para a primeira quinzena de Novembro e contará com o apoio da Guimarães Editora, que reeditará o romance "Corte do Norte", publicado em 1987, e lançará ainda um álbum com fotografias e diálogos do filme.
ANC.
Lusa/fim

Auricular

Auricular para ouvir sem ruído de fundo


O novo auricular de telemóvel da Aliph - o Jawbone 2 - apresenta diversas novidades em relação ao antecessor, no mercado há cerca de dois anos. Desde logo o tamanho - é 15% mais pequeno.
Este acessório bluetooth (sem fios) destaca-se também pelo design, com uma superfície de ligeiros relevos, filosofia de botões “invisíveis” e disponível nas cores dourado, prateado e preto.
Quanto ao funcionamento, a Aliph desenvolveu uma tecnologia que permite eliminar o ruído durante a conversação, o que eleva a qualidade do som. Quem já não foi obrigado a interromper conversas (com os impulsos das chamadas a contar) devido à passagem do metro ou de obras na rua? Para além disso, este auricular dispõe ainda de um sensor que reconhece e amplifica a voz do utilizador.
Nos EUA, custa 129,00 dólares, por cá ronda os 90 euros.

Imigrantes casam com portugueses

Imigrantes casam cada vez mais com portugueses

Estudo anota tendência maioritária entre brasileiras e ucranianas, à procura da nacionalização

EDUARDA FERREIRA

O casamento entre imigrantes e cidadãos nacionais assume diferentes tendências, consoante os noivos sejam africanos ou originários do Brasil e da Ucrânia. Estes saem mais do seu grupo para casar com portugueses/as.
O amor porventura encontrado no país de acolhimento não é tido em conta na análise feita por Ana Cristina Ferreira e Madalena Ramos, com base nos números do Instituto Nacional de Estatística. Estas investigadoras do ISCTE recorreram exclusivamente aos dados referentes ao período entre 2001 e 2005 sobre as uniões legalizadas entre imigrantes e entre estes e cidadãos nacionais. Entre as conclusões, elas retiram dessa análise que os grupos com chegada mais recente (do Brasil e da Ucrânia) se unem tendencialmente mais a parceiros portugueses, o que será eventualmente explicável pela procura de naturalização no país através do casamento. Já os imigrantes africanos (e de entre eles sobretudo os guineenses) casam mais com parceiros com a mesma proveniência.
Os casamentos que envolvem imigrantes como uma das partes já representaram, em 2005, 8,9% do total de uniões em Portugal, taxa importante se tida em conta a relação entre o número de imigrantes e o total da população. Nesse ano, as estatísticas oficiais indicavam como de 3,9% o total de estrangeiros entre a população residente. A percentagem de uniões legalizadas foi crescendo progressivamente em cada ano desde 2001. Nesse começo do século, cifrava-se em 3,6% .
O acréscimo de casamentos verificado neste período, dizem as autoras do estudo publicado na Revista de Estudos Demográficos do INE, deve-se sobretudo ao aumento do número de cidadãos estrangeiros a residir em Portugal e também ao facto de eles pertencerem a "idades activas que são igualmente as idades mais "casadoiras".
O estudo incidiu sobre imigrantes com cinco origens: Angola, Cabo Verde, Guiné-Bissau, Brasil e Ucrânia. Foram tidos em conta dados como as habilitações e a idade. Da análise feita por naturalidade e por sexo, as investigadoras afirmam ter concluído que existem " estratégias matrimoniais distintas entre os grupos de imigrantes correspondentes aos fluxos de imigração mais antigos e os mais recentes". Nestes últimos (Brasil e Ucrânia) verifica-se menor tendência para casamentos entre imigrantes com a mesma nacionalidade. Assim, afirmam as autoras do estudo, foram "encontrados indícios de que os casamentos com indivíduos fora do grupo de origem podem revelar estratégias para a obtenção da nacionalidade".
Dos casamentos realizados em 2005 envolvendo um imigrante (4.332), foram 2.959 as uniões em que um dos parceiros tem origem brasileira. Na sua maioria (57,4%) era o cônjuge feminino que tinha essa nacionalidade. Já as portuguesas são menos propensas a casar com um estrangeiro (elas foram só 17,9% das noivas). Nos casamentos com imigrantes, em 51,4% dos casos o cônjuge masculino é português "o que poderá indiciar uma integração acentuada na comunidade portuguesa", dizem as autoras do estudo.
São as mulheres da Ucrânia as que mais estão dispersas nos grupos de qualificações escolares e profissionais: se, por um lado, estão representadas no sector não qualificado, a par das angolanas, têm elevada expressividade nas profissões intelectuais e científicas (14,5%). Em termos globais, os "casadoiros" estrangeiros têm em média um curso do secundário.

Alzheimer

Sálvia usada para controlo de Alzheimer

Uma investigação realizada em Portugal mostra que uma variedade de sálvia pode ser usada para controlar duas enzimas responsáveis pelo Alzheimer. A planta tem a vantagem de baixar os custos e de não ser tóxica.
Investigadores portugueses concluíram que extractos de uma espécie autóctone de sálvia, abundante nas serras d'Aire e Candeeiros, têm "enorme potencial" como terapia para melhorar capacidades cognitivas, funcionais e comportamentais em doentes com Alzheimer.
"Vários extractos da espécie de sálvia que estudámos provocam inibições bastante potentes de enzimas envolvidas na patologia de Alzheimer", disse Amélia Rauter, do Departamento de Química e Bioquímica da Faculdade de Ciências da Universidade de Lisboa, uma das líderes da investigação.
Falta agora transformar esses extractos em princípios activos que possam ser usados pela indústria farmacêutica, adiantou.
Para já, a investigação demonstrou a acção dos extractos desta espécie de sálvia em duas enzimas que controlam a evolução da doença de Alzheimer, o que permitirá controlar o desenvolvimento da patologia, segundo o presidente do Conselho Directivo da Escola Superior Agrária de Santarém, Jorge Justino, que também lidera o projecto.
Para os investigadores, o grande potencial da descoberta reside no baixo custo, na actividade biológica relevante e na ausência de toxicidade, frisando que até a comum infusão desta planta pode ser usado como terapia na doença de Alzheimer.
"Vários extractos mostraram capacidade para inibir as enzimas acetyl e butirilcholinesterase, envolvidas nas neurotransmissões cerebrais e responsáveis pela progressão da doença", com a vantagem de os extractos bioactivos revelarem ausência de toxicidade, frisam os investigadores.
Jorge Justino afirmou que existem já no mercado alguns fármacos que inibem as enzimas envolvidas nas neurotransmissões cerebrais. Contudo, os investigadores sublinham a "necessidade urgente" da descoberta de substâncias "mais eficientes e menos caras que as usadas actualmente".
Os primeiros estudos sobre a planta tiveram início em 1992, num projecto que há um ano conseguiu o apoio da Fundação para a Ciência e Tecnologia (FCT), depois de publicados os primeiros resultados. O projecto está agora em fase de registo de patente.
A FCT apoia, durante três anos, o estudo da produção agronómica desta espécie de sálvia "com vista à avaliação dos seus constituintes para o potencial controlo da doença de Alzheimer".

sexta-feira, 1 de agosto de 2008

Talentos portugueses

http://lugardoconhecimento.wordpress.com/2008/08/01/star-tracking-lisboa-videos/

Manuel Resende

O sol incendeia

o sol incendeia o céu ao fundo
e as cigarras ainda têm os telemóveis ligados;
hélios, filho de zeus, cansado de céu claro,
vai beber sombra ao bosque, brinca com as folhas
e cai no chão dançando com os reflexos negros delas.

num canto da mata à esquerda espreitam árvores da sombra;
um homem e um cão seguem o seu caminho,
o cão à frente, perseguindo as próprias orelhas,
que só prova que sabe aonde vão:
é apenas um simples fim de tarde
habitual.

não estou na montanha como os filósofos,
mas não se pode dizer que esteja numa vulgar esplanada,
num café, sei lá, num sítio comercial.
não interessa, interessa, sim, aquela dança,
do sol, da sombra, do cão, do homem, da mata,
e interessa que isto é uma paz entre duas guerras.

bem, é claro,
podeis procurar à vontade o sangue
dos soldados desconhecidos,
que não o encontrareis.
não está no céu, o céu tem
uma capacidade regenerativa invulgar e
nem os maiores ciclones deixam nele marcas;
nas árvores também não,
as árvores são mais lentas, mas têm tal arte
de esconder os golpes do destino nos troncos e ramos torturados,
que em vão a ciência procurará nelas o rasto dos desastres
humanos;
as árvores são grandes, trabalham à escala dos séculos,
são calendários abstractos.
com a nossa estúpida arrogância serramos uma árvore e
na sua secção transversal vemos:
olha, aqui, foi a revolução francesa, ali,
foi quando o walter benjamin se suicidou acolá
o outro benjamin partiu para a guerra civil de espanha,
eis os jogos olímpicos de berlim, quando os nazis
inventaram a treta da chama olímpica;
bem, não se vê a maratona, foi há demasiado tempo
- dizemos nós -,
mas está aqui uma porrada de coisas.

está nada, não está lá nada.
está o que nós lá pomos.
as árvores trabalham para esconder os golpes,
têm o seu programa de crescer a todo o custo,
duma maneira ou doutra, e baralhar os rastos.

e então? então, continuo a dizer:
há um sol, um céu, uma mata, um homem e um cão, fora as
cigarras e os telemóveis,
num fim de tarde habitual,
e isto é uma paz entre duas guerras.
sei perfeitamente, e precisamente porque
conversei em muitas noites de insónia com as árvores,
que as árvores são mudas para certas coisas,
mas que por aqui passaram as paixões humanas,
que elas não confessam, mas passaram.

ora, ora, paixões humanas, é uma força de expressão:
cobiça, isso sim, cobiça, ambição desmedida
tráfico de escravos,
coisas dessas.

Sendo assim,
esta calma, este silêncio,
fora as cigarras,
o sol, a mata, o céu, o cão, o homem,
estão aqui
pelas guerras que aqui nao estao. .
É como se o grande escritor do universo
escrevesse a tinta branca
a nossa história passada.
bem, é o que sinto.

Manuel resende
Di Versos
Revista semestral de Poesia e Tradução
Edição Isabel Marques
2001