segunda-feira, 29 de setembro de 2008
sábado, 27 de setembro de 2008
quarta-feira, 24 de setembro de 2008
Jovens cientistas
Jovens Cientistas: Projecto de estudantes de Ovar e Arouca conquista um dos Prémios Especiais
24 de Setembro de 2008, 23:58
Copenhaga, 24 Set (Lusa) - Um dos projectos portugueses apresentados no Concurso Europeu de Jovens Cientistas, em Copenhaga (Dinamarca), da autoria de três alunos, de Ovar e Arouca, conquistou hoje um dos Prémios Especiais da competição, alusivo às alterações climáticas.
Ana Beatriz Moreira, da escola de Arouca, Vasco Sá Pinto e Sérgio Almeida, da escola secundária Júlio Dinis, de Ovar, são os alunos que venceram o "The Climate Prize".
Este foi um dos Prémios Especiais, atribuídos pelo governo dinamarquês, entregues esta noite na capital daquele país, numa cerimónia no Museu Nacional.
O projecto vencedor, um dos dois que Portugal levou à competição, que termina sexta-feira, enquadra-se na área da Biologia e intitula-se "A Ameaça Xenobiótica - Paracentrotus lividus e a Barrinha de Esmoriz".
O trabalho, vencedor da última edição do concurso nacional Jovens Cientistas e Investigadores, da Fundação da Juventude, assenta num novo modelo de estudo para ecossistemas lagunares e estuarinos, utilizando bio-ensaios de toxicidade em ouriços-do-mar da espécie "Paracentrotus lividus".
RRL.
Lusa/Fim
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Magalhães, o computador
«Vinda de onde vem — políticos com sensibilidade às novas tecnologias, jornalistas, bloggers da direita, etc.; e nem todos são tontos — a campanha contra o computador Magalhães roça o irracional. O governo faz propaganda? É evidente que sim. Que outro governo não faria? A introdução do Magalhães na rede de ensino é uma medida de indiscutível alcance? É evidente que sim. O busílis está em que Sócrates se lembrou, e eles não. Tão simples como isto. Saber se o computador é 100% português (e já agora gostava que me indicassem um computador 100% americano, japonês, inglês, coreano, alemão, indiano ou chinês) ou resultado de parcerias, não lhe retira eficácia. O tour dos ministros era dispensável? Eu acho que sim, mas eu não faço política. O PSD teria feito exactamente o mesmo se, sendo governo, os seus ideólogos tivessem força (não teriam) para impor a distribuição de computadores nos termos actuais. O clamor da oposição é directamente proporcional à mudança de paradigma. Portugal não se resume aos meninos da alta classe média cujos papás podem pagar tecnologia de ponta. Porque os da média-média têm sérias dificuldades. E os outros simplesmente não podem (nunca puderam). O que é espantoso é que a democratização da informática, hoje, provoque sobressalto idêntico ao que teria provocado, há cem anos, uma campanha de alfabetização em massa. O resto é cantiga.»
Eduardo Pitta
http://www.daliteratura.blogspot.com/
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Acelerador de partículas
ACCELERATEUR
Le LHC à l’arrêt jusqu'au printemps
NOUVELOBS.COM 24.09.2008 11:32
Suite à une panne du circuit de refroidissement, l’accélérateur de particules du Cern est arrêté jusqu'au début du printemps 2009 a annoncé le Cern.
Quelques jours après sa mise en service, le LHC a connu ce week-end son premier incident sérieux. Une fuite d’Hélium s’est produite dans le tunnel où circule le flux de particules accélérées, elle pourrait avoir été occasionnée par un problème de connection électrique qui a entraîné la fonte de deux aimants. L’Hélium est utilisé pour refroidir les 27 Km du tunnel dans le lequel une température de -271°c, proche du zéro absolu, est nécessaire au bon déroulement des expériences. Avant toute intervention des techniciens il est nécessaire de réchauffer l’ensemble de la structure afin qu’ils puissent accéder à la zone de la panne. Une fois le problème résolu, il faudra à nouveau faire redescendre la température dans le tunnel. Pour flirter avec le zéro absolu, avant l’inauguration, les canaux dans lesquels circulent les particules ont été refroidis durant deux mois avec de l’hélium liquide superfluide. Une opération qui ne sera pas entamée avant le début de l'année prochaine pour une reprise des expériences programmée au début du printemps.Cet incident ne différera pas énormément le travail des chercheurs qui oeuvrent sous la frontière franco-suisse. En effet, le collisionneur en raison de sa grande consommation énergétique devait être mis à l’arrêt cet hiver. Les vraies expériences ne devant débuter qu’en 2009, le retard occasionné concernera uniquement la première série de collisions qui devaient avoir lieu avant Noël. En projetant des protons les uns contre les autres, les scientifiques espèrent donner naissance à de nouvelles particules comme le boson de Higgs, une entité bien mystérieuse « prédite » par le fameux modèle standard. La preuve de son existence, constituerait une véritable révolution dans le petit monde des théoriciens.
J.I. Sciences et Avenir.com 22/09/2008
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Chocolate
Une bonne nouvelle pour les gourmets mais pas pour les gourmands !
S’accorder un petit plaisir en grignotant un ou deux carrés de chocolat (et pas plus !) deux à trois fois par semaine permet de lutter contre l’inflammation chronique et diminue les risques d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral.
C’est la première fois que le bénéfice apporté par la consommation de chocolat est démontré dans une étude impliquant un grand nombre de sujets.
Elle a été réalisée par les laboratoires de recherche de l'Université catholique de Campobasso, en Italie, en collaboration avec l'Institut national du cancer de Milan.
Les chercheurs ont en particulier mesuré l’effet du cacao sur les états inflammatoires chroniques qui constituent un facteur de risque important dans le développement des pathologies cardiovasculaires.
Ils se sont servis pour cela d’un marqueur, la protéine C réactive (PCR), dont le niveau sanguin signe l’inflammation.
L’équipe italienne a identifié au total 4849 sujets en bonne santé et sans facteurs de risque (taux de cholestérol et pression artérielle dans les normes) sur les 20 000 volontaires participants à l'étude. Parmi eux, 1317 n’étaient pas des mangeurs de chocolat tandis que 824 grignotaient régulièrement du chocolat noir.
Les résultats publiés dans le Journal of nutrition montrent une diminution de l’ordre de 17% du niveau de PCR chez les amateurs de douceurs. Un chiffre modéré mais qui correspond, selon les auteurs, à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires d’un tiers chez les femmes et d’un quart chez les hommes.
En revanche, pas question de se goinfrer ! Le meilleur effet est obtenu par la consommation moyenne de 6.7 grammes de chocolat par jour soit environ une demi-tablette par semaine. Au-delà de cette quantité, la protection tend à disparaître. Le bénéfice apporté par le chocolat serait du à la quantité importante d’antioxydants contenus dans les graines de cacao, en particulier des flavonoïdes ainsi que d’autres types de polyphénols. Des substances qui se marient mal avec le lait qui en diminue l’absorption, c’est pourquoi le chocolat au lait ne peut se prévaloir des mêmes qualités.
J.I. Sciences et Avenir.com 24/09/2008
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Longevidade
Le chianti, une fontaine de Jouvence !
NOUVELOBS.COM 23.09.2008 15:11
L’élixir de longue vie pourrait être une mixture composée d’un mélange de miel et d’herbes aromatiques infusées dans du chianti ! C’est en tout cas ce que révèle une recette vieille de plusieurs siècles retrouvée dans la plus ancienne pharmacie d’Italie.
C’est un pharmacien, héritier d’une officine vieille de plusieurs siècles ouverte à Asciano, en Toscane, qui a découvert dans les rayons plusieurs manuscrits datant du début du dix-huitième siècle. Sur chacune d’eux des recettes de boissons digestives ou d’autres décoctions plus ou moins saugrenues censées guérir quantité de maux. L’un des écrits, datant de 1715, a pourtant attiré l’attention du pharmacien en raison de sa composition riche en ingrédients connus pour être bénéfiques pour la santé. N’écoutant que son intuition, il décide de reproduire la boisson et obtient un liquide à « très faible teneur calorique, très digestif et délicieux au goût.» L'ingrédient principal en est le raisin Sangiovese, qui est l'âme du vin de Chianti. Jusqu'au milieu du 19ème siècle, le Chianti était fabriqué avec ce seul cépage largement répandu en Italie. Ce n’est que vers 1850, que le baron Bettino Ricasoli, alors Premier ministre, a codifié la formule du Chianti en y rajoutant près de 15% de raisins blancs comme le Malvoisie. La formule de l’élixir, pas complètement révélée, contient un certain nombre de substances qui sont actuellement étudiées pour leurs vertus thérapeutiques. Par exemple, le resvératrol, un polyphénol qui se trouve dans la peau des raisins rouges, concernant la prévention des maladies cardiaques et d’autres pathologies liées à la sénescence. Parmi les autres composants, des produits naturels régionaux qui tous ont des propriétés antiseptiques et antibactériennes, selon le pharmacien. Ce dernier a conclu un accord avec une distillerie du Nord de l’Italie pour produire la boisson à une échelle commerciale. Il compte la mettre en vente après sa présentation officielle lors du congrès « Vin et Santé » qui se tiendra à Montalcino le mois prochain.
J.I. Sciences et Avenir.com 23/09/2008
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Arqueologia
Arqueologia/Almodôvar: Por decifrar inscrições de lápide com mais antiga escrita da Península Ibérica
24 de Setembro de 2008, 17:41
** Por Marta Duarte, da agência Lusa **
Almodôvar, Beja, 24 Set (Lusa) -- O significado das inscrições na lápide funerária encontrada em Almodôvar ainda não foi decifrado pelos arqueólogos, mas a descoberta é considerada um "grande contributo" para desvendar os mistérios da Escrita do Sudoeste.
Na peça -- denominada Estela Mesas de Castelinho -, encontrada no início deste mês durante a campanha arqueológica que decorre na estação com o mesmo nome, em Almodôvar, Beja, reside a maior inscrição daquele tipo de escrita até agora encontrada na Península Ibérica.
Supõe-se que a lápide tumular, característica de algumas regiões do Sul de Portugal e Espanha e encontrada praticamente intacta por uma equipa de arqueólogos da Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, date de há cerca de 2.500 anos atrás, altura que coincide com a primeira Idade do Ferro.
"Nós conseguimos ler os textos, o problema reside em saber o seu significado concreto", afirmou o arqueólogo Amílcar Guerra, coordenador das escavações levadas a cabo na estação situada na freguesia de Santa Clara-a-Nova, onde foi localizada a peça.
É que apesar da área gravada ser muito extensa -- ao contrário de peças achadas anteriormente, que estavam muito fragmentadas -, uma das dificuldades na descodificação do significado do texto deve-se ao facto deste ser contínuo e de não haver separadores entre as palavras.
Segundo aquele investigador, não é com este achado que se vai encontrar a solução para o problema da interpretação dos textos em si, embora a extensão das inscrições seja considerada um "grande contributo" para se poder ir "mais além".
Amílcar Guerra falava hoje no Museu da Escrita do Sudoeste, na vila alentejana de Almodôvar, durante a apresentação pública da lápide, cujas inscrições estão gravadas naquela que é considerada a mais antiga escrita da Península Ibérica.
Pensa-se que as estelas funerárias fossem colocadas nos túmulos de pessoas mais abastadas, já que na Idade do Ferro eram escassos aqueles que sabiam ler e escrever, pelo que seria necessária disponibilidade financeira para mandar fazer as inscrições, explicou o investigador.
Segundo Amílcar Guerra, a equipa de arqueólogos que se tem dedicado a desvendar os mistérios da Escrita do Sudoeste já conseguiu identificar nas inscrições gravadas em diferentes peças, cerca de uma dezena de nomes de pessoas.
A utilização deste tipo de escrita abrangeu os povos que habitaram durante a primeira Idade do Ferro as regiões do Baixo Alentejo, Algarve, Andaluzia Ocidental e Sul da Estremadura.
No museu dedicado à Escrita do Sudoeste, inaugurado há um ano em Almodôvar, estão expostas cerca de um quarto (vinte) das estelas encontradas em Portugal e uma boa parte das mais significativas, segundo o arqueólogo que lidera as escavações.
Os investigadores já conseguiram descodificar em vários exemplares uma sequência repetida com frequência, que se pensa ser uma fórmula funerária equivalente a "Aqui Jaz" ou "Aqui está Sepultado".
Na peça encontrada há cerca de quinze dias estão presentes cerca de noventa caracteres, sendo que apenas dois ou três são difíceis de identificar, acrescenta o arqueólogo, que realça as semelhanças entre esta escrita e a Fenícia.
Lusa/Fim.
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Mississippi John Hurt - You got to walk that lonesome valley
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quarta-feira, 17 de setembro de 2008
Turismo
2008-09-16 17:51:29
Turismo de Portugal distinguido no World Travel Awards
A edição deste ano do World Travel Awards distinguiu o Turismo de Portugal como o Organismo Oficial de Turismo Europeu.
Esta distinção, é o resultado de uma votação que contou com a participação de 167 mil profissionais do sector.
A entrega do prémio realizar-se-á a 5 de Dezembro nas ilhas Turks and Caicos, nas Caraíbas, aquando da 15ªedição dos World Travel Awards 2008.
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Valerie Solanas
http://www.womynkind.org/scum.htm
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Formiga
C. Rabeling e M. Verhaagh// National Academy of Sciences/ PNA
Descoberta espécie de formiga tão estranha que podia ser de Marte
Há 6 horas
16.09.2008 - 19h34
Nicolau Ferreira
Não se sabe se existiu vida em Marte, mas na Amazónia foi encontrada uma formiga tão diferente do que se conhece que poderia ter vindo de lá. A descoberta obrigou a equipa da Universidade do Texas, em Austin, a criar uma nova sub-família.
Os dois primeiros espécimes da Martialis heureka (Martialis por causa de Marte e Heureka do mesmo eureka, “Eu descobri!”, que foi utilizado por Arquimedes) que se encontraram, foram obtidos em amostras de solo mas perderam-se. Só passados cinco anos, em 2003, é que se descobriu a nova formiga trabalhadora que permitiu confirmar a existência de uma nova espécie.
A Martialis heureka tem características suficientes para ser considerada uma formiga, mas é tão diferente de tudo o que já se viu que os cientistas criaram uma nova sub-família, Martialinae, só para ela. Há 85 anos, desde 1923, que não se criava uma nova sub-família de uma espécie de formiga viva, as que se têm sido criadas foram a partir de formigas fósseis.
“Esta descoberta indicia que existe uma riqueza de espécies, possivelmente com uma enorme importância evolutiva, que está escondida nos solos das florestas tropicais ainda existentes”, escreve Christian Rabeling e os co-autores do artigo que saiu esta semana na revista científica “Proceedings of the National Academy of Sciences”.
A espécie tem dois ou três milímetros de comprimento, não tem olhos, tem duas grandes mandíbulas, as patas dianteiras são finas e mais compridas que o normal. Todas estas características indicam que habita no solo, raramente vê a luz do dia e alimenta-se de outros animais como insectos, artrópodes ou anelídeos.
Posteriormente, a análise genética confirmou que esta formiga é diferente de tudo o que se conhece, e que estava na base da árvore evolutiva das formigas, ou seja é muito antiga. ”Esta descoberta suporta a ideia de que as formigas cegas dos subterrâneos que são predadoras, apareceram no início da evolução das formigas”, disse Rabeling investigador em evolução e comportamento.
As formigas apareceram há 120 milhões de anos a partir dos antepassados das vespas. A evolução foi rápida e deu lugar a muitas linhagens, com as espécies a adaptarem-se a vários ambientes.
“Com base na nossa informação e no registo dos fósseis, assumimos que o antepassado desta formiga era parecido com uma vespa, talvez similar ao Sphecomyrma, o fóssil de âmbar do Cretácico que é conhecido como sendo o elo perdido entre as vespas e as formigas”, disse Rabeling.
O investigador defende que as adaptações a um estilo de vida subterrâneo e sem luz apareceram numa primeira fase da evolução das formigas e que se mantiveram ao longo dos anos.
“A nova espécie de formiga está escondida no solo, num ambiente tropical estável, que é potencialmente menos competitivo. Esta espécie pode ser uma relíquia que reteve características morfológicas ancestrais”, conclui.
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terça-feira, 16 de setembro de 2008
Espaço
ASTROPHYSIQUE
NOUVELOBS.COM 12.06.2008 21:49
Une gerbe atmosphérique observée par quatre détecteurs à fluorescence. (Pierre Auger Observatory)
D’où viennent ces rayons cosmiques qui traversent l’univers presque aussi vite que la lumière et qui provoquent de jolies cascades de particules, appelées gerbes atmosphériques, lorsqu’ils rencontrent l’atmosphère terrestre ? Ces rayons d’énergie extrême proviennent d’autres galaxies et pourraient bien être issus des noyaux actifs de galaxies, des sources de luminosité très forte alimentées au cœur de certaines galaxies par des trous noirs supermassifs. Ce sont les chercheurs de l’observatoire Pierre Auger, construit sur le sol argentin (lire), qui tirent cette conclusion. Les participants de cette collaboration internationale, qui inclut plusieurs laboratoires français (CNRS, IN2P3), ont publié leurs premières analyses dans la revue Science datée du 9 novembre. Elles posent les bases d’un nouveau type d’astronomie.
Jusqu’à présent, les astrophysiciens ne connaissaient pas l’origine des rayons cosmiques de haute énergie. Les autres, les rayons de basse énergie, trouveraient leur source dans notre galaxie, où il sont accélérés et déviés par de nombreux champs magnétiques. En revanche aucun mécanisme ne peut expliquer les niveaux d’énergie atteints par les rayons extrêmes. Comme ils voyagent en (quasi) droite ligne, il est possible de remonter à leur source. Encore faut-il les détecter : ces rayons de très haute énergie atteignent la Terre à la fréquence d’environ une fois par siècle par kilomètre carré….
D’où les 1.400 détecteurs à eau déployés en Argentine (1.600 sont prévus au total) sur les 3.000 km2 de l’observatoire Pierre Auger. Ils sont combinés à 24 télescopes à fluorescence qui étudient les gerbes atmosphériques. Cette installation est la première à capter autant de rayons cosmiques d’énergie extrême : sur un million détectés depuis janvier 2004, 81 avaient une énergie supérieure à 40 exa-électron-volts (EeV; exa = 10 puissance 18) et 27 avaient même une énergie supérieure à 60 EeV.
Ces 27 rayons ne provenaient pas tous de la même direction. La carte de leurs origines coïncident avec celle des noyaux actifs de galaxies établie par l’astronomie classique. Même s’ils ne prouvent pas encore que ces noyaux sont la source, ces résultats permettent à l’astronomie des rayons cosmiques de franchir un pas important. La construction d’un second observatoire au Colorado, dans l’hémisphère nord, permettra de piéger davantage de rayons cosmiques extrêmes.
De nombreuses questions demeurent par ailleurs sur le fonctionnement des noyaux actifs de galaxies et sur la façon dont ils sont capables d’accélérer à de telles énergies, 100 millions de fois supérieures à celles atteintes dans les grands accélérateurs de particules, protons et noyaux atomiques.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(12/11/07)
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sábado, 13 de setembro de 2008
Hackers contra o acelerador de partículas
O LCH juntou 6000 cientistas durante 20 anos e procura simular os primeiros milésimos de segundo do Universo
Intrusos queriam provar vulnerabilidade do sistema
Maior acelerador do mundo sofreu ataque de “hackers” durante experiência
12.09.2008 - 22h12 Romana Borja-Santos
As primeiras partículas estavam a circular no Grande Acelerador de Hadrões, perto de Genebra, onde nasceu a World Wide Web, quando um grupo de “hackers” grego invadiu o sistema com o único objectivo de mostrar a sua fragilidade. Ao que parece, se o regresso ao “Big Bang” foi um sucesso, os piratas informáticos também foram bem sucedidos no seu objectivo: mostrar aos cientistas que estes não passavam de “um bando de miúdos da escola”, segundo noticia o jornal britânico “Daily Telegraph”.
A “Equipa de Segurança Grega”, como se auto-intitularam os intrusos, entrou quarta-feira no sistema informático do LHC (como é conhecido em inglês) simplesmente para deixar a mensagem referida e provar a vulnerabilidade dos técnicos que estavam à frente daquela que foi considerada uma das maiores experiências do mundo. O objectivo foi simplesmente provar que era possível violar o sistema, mas nunca criar problemas, ainda de acordo com o jornal inglês.
“Estamos a baixar-vos as calças por não vos querermos ver a correr nus enquanto se tentam esconder quando o pânico chegar”, lê-se também na mensagem que os “piratas” deixaram no sistema informático do acelerador. E, ao que parece, a intrusão foi mais do que suficiente para alertar os cientistas, que impediram entretanto os cibernautas de aceder ao site www.cmsmon.cern.ch.
Os cientistas envolvidos no projecto receberam também, ao longo dos dias, várias mensagens electrónicas e telefonemas do público em geral que se mostrou preocupado com os objectivos das experiências e com as potencialidades da máquina – produzir um buraco negro para engolir a terra, terramotos ou tsunamis foram apenas algumas das hipóteses colocadas.
Assustador
Os responsáveis explicaram que o acto só teria sido verdadeiramente perigoso se o grupo tivesse conseguido entrar numa outra rede onde, aí sim, teriam conseguido desligar algumas partes do sistema. Felizmente, apenas um ficheiro foi afectado, mas o incidente foi assustador para a comunidade.
A grande preocupação dos cientistas da organização europeia era de que os “hackers” entrassem em um dos maiores detectores da máquina, que pesa 12.500 toneladas e mede 21 metros de comprimento e 15 de altura. Entretanto, a área atacada pelos invasores foi o "Compact Muon Solenoid Experiment", um dos quatro detectores que analisam o choque das partículas.
O LCH, um projecto faraónico que juntou 6000 cientistas do mundo durante 20 anos, procura simular os primeiros milésimos de segundo do Universo, há cerca de 13,7 mil milhões de anos, e é considerado a experiência científica do século. Desde 1996, o CERN construiu, 100 metros debaixo da terra, perto de Genebra, na Suíça, um anel de 27 quilómetros, arrefecido durante dois anos para atingir 271,3 graus negativos.
À volta deste anel estão instalados quatro grandes detectores, no interior dos quais vão produzir-se colisões de protões numa velocidade próxima da da luz. Em plena força, 600 milhões de colisões por segundo irão gerar uma floração de partículas tal como aconteceu no início do mundo, algumas das quais nunca puderam ser observadas.
Descobrir o Universo
No entanto, só daqui a alguns meses, quando se comprovar a evolução do funcionamento, é que haverá colisões de partículas e estarão criadas as condições para o estudo de novos fenómenos, através da recriação das condições que se produziram instantes depois do Big Bang. O objectivo final desta grande experiência é poder dar resposta a muitas perguntas sobre a origem do mundo, entender por que a matéria é muito mais abundante no Universo do que a anti-matéria, e chegar a descobertas que "mudarão profundamente a nossa visão do Universo", segundo o director do CERN, Robert Aymar.
Uma das aspirações dos cientistas é encontrar o hipotético bosão de Higgs, uma partícula que nunca foi detectada com os aceleradores existentes, muito menos potentes que o LHC. O projecto custou dez mil milhões de dólares - mas isso "é apenas 0,005 por cento do Produto Interno Bruto mundial durante esse período", escreveu o físico Stephen Hawking na revista americana Newsweek. "Será que não podemos gastar dois centésimos de um por cento para tentar compreender o Universo?", interrogou.
Nesta catedral subterrânea caberiam várias Notre Dame de Paris. São usados ali 9600 ímanes para forçar os feixes de protões e iões de chumbo a dobrarem as curvas deste túnel circular de 27 quilómetros de circunferência. Estes ímanes estão arrefecidos com 60 toneladas de hélio superfluido até uma temperatura ainda mais baixa do que a do espaço profundo: 271,25 graus negativos, perto do zero absoluto. É o maior frigorífico do mundo (na verdade, bastaria um oitavo da sua capacidade de refrigeração para ter esse título), mas no seu interior atingir-se-ão temperaturas 100.000 vezes superiores às do coração do Sol - embora concentradas num espaço minúsculo, inferior ao de um átomo.
É também o local mais vazio do sistema solar, diz o CERN, onde está alojado: as partículas subatómicas aceleradas viajam dentro de um tubo tão vazio como o espaço interplanetário: a pressão interna é dez vezes menor que na superfície da Lua, onde os astronautas saltam como cangurus quando tentam andar.
Maior criação de Deus
Não é de admirar que os cientistas falem de uma forma que raia o discurso religioso. "Esta máquina, o superacelerador, levar-nos-á tão perto como humanamente for possível à maior criação de Deus, o Génesis. É uma máquina do Génesis, concebida para estudar o maior acontecimento em toda a história: o nascimento do Universo", escrevia, também no “Guardian”, Michio Kaku, professor de Física Teórica na Universidade da Cidade de Nova Iorque e divulgador de ciência.
Há também os que, como o Nobel da Física de 1979 Steven Weinberg, preferem dizer que as descobertas no LHC podem tornar Deus menos importante na nossa compreensão do Universo: "Se conseguirmos criar uma teoria final em que todas as forças e partículas são explicadas, e essa teoria ajudar a compreender o Big Bang e nos der uma cosmologia consistente, deixar-se-á menos à religião para explicar", escreveu na Newsweek.
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sexta-feira, 12 de setembro de 2008
Escovar os dentes
HYGIENE DENTAIRE
Se brosser les dents, c’est bon pour le cœur
NOUVELOBS.COM 11.09.2008 00:21
Une mauvaise hygiène dentaire aurait pour conséquence de boucher les artères, ce qui à terme peut conduire à la crise cardiaque.
Nos bouches sont un nid de choix pour les bactéries qui s’y installent en formant la plaque dentaire, puis le tartre qui favorise l’apparition de gingivites ou de parodontites. Deux pathologies buccales largement répandues qui ne sont pas sans risque puisque ces infections sont la première cause de chute des dents. Encore plus inquiétant, elles pourraient avoir un lien avec les crises cardiaques. L’infarctus du myocarde survient quand les artères coronaires sont bouchées. C’est la conséquence aggravée de l’athérosclérose : les artères, en vieillissant, sont moins élastiques et des plaques de graisses se développent à l’intérieur des parois. C’est dans ces artères lésées, que le Pr Seymour, et son équipe de l’université de Dunedin en Nouvelle-Zélande, ont trouvé, accumulés, des lymphocytes T, c’est-à-dire des anticorps. Qui dit anticorps dit infection, dans ce cas, elle est causée par les bactéries de la plaque dentaire qui produisent certaines protéines, les « HSP » (protéines de choc thermique), que reconnaissent les lymphocytes T. Le « hic » c’est que l’Homme produit naturellement ces « HSP », comme les autres animaux et les végétaux. Et c’est là que le système immunitaire est induit en erreur. En partant à la chasse aux HSP, les lymphocytes T ne font pas la différence entre celles des vilaines bactéries présentes dans la bouche et celles endogènes siégeant dans les artères, où elles s’accumulent par erreur ! C’est l’hypothèse avancée par le Pr Seymour pour expliquer le lien entre infections buccales et attaques cardiaques.
Isoline Fontaine Sciences et Avenir.com 11/09/2008
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Vítima do homem
Representation artistique d'un Kangourou géant.(Source: Peter Schouten)
PALEO
La première victime de l’Homme ?
NOUVELOBS.COM 13.08.2008 10:57
Des chercheurs affirment avoir trouvé la preuve que les Kangourous géants préhistoriques qui parcouraient la Tasmanie ont été décimés par les premiers occupants humains de l’île.
Representation artistique d'un Kangourou géant.(Source: Peter Schouten) Il y a 43 000 ans, la Tasmanie située à un peu plus de 300 km de l’Australie a soudainement été temporairement reliée à l’île-continent par un « pont terrestre ». C’est à ce moment que les premiers hommes s’y sont installés. Les paléontologues admettaient jusqu’a présent qu’à l’époque de cette première migration humaine, les grands animaux de plus de 40 kg de la mégafaune préhistorique de Tasmanie avaientt déjà disparu. Probablement en raison d’une variation climatique comme une glaciation.. Cette théorie est mise à mal par la découverte, par une équipe australienne et anglaise, de fossiles de Kangourous géants dont la datation au carbone 14 a révélé qu’ils étaient contemporains des premières peuplades d’aborigènes. Dans un article publié dans les PNAS, les scientifiques affirment que ces marsupiaux auraient vécu jusqu’à 2000 ans après l’’arivée de l’Homme. Les fossiles proviennent de la région du mont Cripps et comprennent notamment les restes d’un jeune kangourou géant, Protemnodon anak, qui estiment les chercheurs, pesait environ 60 kilogrammes. Pour eux l’affaire est entendue : en l’absence d’indices indiquant une situation climatique particulière à cette époque, ils estiment que c’est l’Homme qui est responsable de la disparition du kangourou géant. Soit par la chasse, soit par l’utilisation du feu pour défricher des territoires arborés. Un raccourci qui n’est pas du gout de tous. Ainsi le Dr Judith Field, archéologue à l'Université de Sydney, qualifie cette publication de « fantaisiste et spéculative ». Pour elle, les connaissances sur le climat de l’époque ne sont pas assez suffisantes pour pouvoir écarter une extinction naturelle liée à des changements climatiques. Le débat promet de faire rage encore longtemps…
J.I.
Sciences et Avenir.com 13/08/2008
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Arqueologia
Excavation de fossiles humains dans le désert du Ténéré. (Credit: Mike Hettwer (c) 2008 National Geographic)
FOUILLES
Découverte d’un cimetière au cœur du Sahara
NOUVELOBS.COM 18.08.2008 15:08
Des archéologues à la recherche de fossiles de dinosaures ont trouvé le plus grand cimetière saharien de l’âge de pierre. Une découverte qui livre de nouvelles informations sur la période « verte » de ce désert.
Excavation de fossiles humains dans le désert du Ténéré. (Credit: Mike Hettwer (c) 2008 National Geographic)
C’est au cœur du Ténéré, au Niger, dans ce que les touaregs qualifient de « désert dans le désert » que des archéologues sont tombés, par hasard, sur des fossiles d’hommes et d’animaux datant de 10 000 ans environ alors qu’ils étaient à la recherche de restes de dinosaures.
Parmi les ossements figure notamment une mâchoire dotée de quasiment toutes ses dents et le squelette d'une petite main sortant du sable avec les os des doigts intacts. À côté de ces fossiles humains, les chercheurs ont également trouvé des restes de gros poissons et de crocodiles ainsi que des pointes de harpon, des outils de pierre, des fragments de poterie et de petits objets décoratifs.
Le site, appelé Gobero d’après une expression touareg, se trouve à côté d’un ancien lac. Au total ce sont plus de 200 sépultures qui ont été révélées en deux ans de recherche. Elles contiennent les corps de membres de deux populations différentes qui se sont succédées sur ce site à mille ans d’intervalle.
La plus ancienne, les Kiffians, qui pouvaient mesurer jusqu'à 1,80 m, étaient des chasseurs qui ont colonisé cette région du Sahara durant sa période la plus humide il y a 10.000 à 8.000 ans. Des indices de leur activité comme de longues perches munies de harpon ont été retrouvés. L’autre population, les Ténéréens, a occupé le site entre 7.000 et 4.500 ans, ce qui correspond à la dernière partie de la période humide du Sahara. De plus petite taille, ils semblaient avoir des activités plus diverses comme la pêche, la chasse et l'élevage.
Bien que le Sahara ait longtemps été l'un des plus grands déserts, une légère oscillation dans l'orbite de la Terre survenue il y a 12000 ans a entrainé un déplacement des moussons vers le nord apportant de nouvelles pluies au Sahara. De l’est de l'Egypte à l'ouest de la Mauritanie, le paysage de dunes sablonneuses a alors laissé place à une vaste zone couverte de lacs avec une flore et une faune luxuriante.
J.I.
Sciences et Avenir.com
18/08/2008
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Les marcheurs de l’espace
3 000 Tardigrades, ou « marcheurs lents », ont été envoyés dans l’espace pour un voyage de douze jours avec le concours de l’European Space Agency (ESA). Et ils ne se sont pas contentés d’observer par le hublot puisqu’ils ont été largués dans le vide spatial, mais sans combinaison d’astronaute !
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quarta-feira, 10 de setembro de 2008
Acelerador de partículas
Maior acelerador de partículas do mundo entra em funcionamento com sucesso
Virginia Hebrero.
Genebra, 10 set (EFE).- Aquela que é considerada a experiência científica do século - o início do funcionamento do maior acelerador de partículas do mundo, concebido para explorar os enigmas do Universo - começou hoje com sucesso na Organização Européia para a Pesquisa Nuclear (Cern).
Em meio à alegria dos cientistas, que esperavam por este momento há anos, o primeiro feixe de prótons a ser lançado no Grande Colisor de Hádrons (LHC) fez a primeira volta completa em uma hora no gigantesco túnel circular subterrâneo de 27 quilômetros, que fica na fronteira entre a França e a Suíça.
Horas depois, outro feixe de partículas, introduzido na direção oposta, no sentido anti-horário, conseguiu percorrer todo o acelerador.
"Hoje é um dia histórico após 20 anos de trabalho e esforços de milhares de cientistas do mundo", disse à imprensa o diretor-geral do Cern, Robert Aymar.
"Pela primeira vez se conseguiu que o acelerador aceitasse as partículas e que elas circulassem", declarou.
Na experiência de hoje, no entanto, as partículas foram lançadas com muito pouca velocidade e pouco a pouco para comprovar que todas as peças do LHC funcionassem corretamente.
Após o êxito dos primeiros testes, a pergunta que fica no ar é quando acontecerão as primeiras colisões frontais de partículas com velocidade próxima à da luz, ou seja, quando serão recriados os instantes posteriores ao Big Bang, o momento sonhado pelos cientistas, mas temido por aqueles que acham que levará ao fim do mundo.
"Não sei quanto tempo demorará. É muito difícil saber. Dependerá de quando a máquina estiver funcionando a pleno rendimento, mas esperamos que seja em poucos meses", afirmou Lyn Evans, diretor do projeto do LHC.
Os cientistas do Cern começarão amanhã mesmo a lançarem feixes em sentidos opostos, e as primeiras colisões poderiam acontecer nas próximas semanas, mas com pouca energia, até alcançar, no final do ano, um máximo de energia de 5 TeV (teraelétron-volts).
Quatro enormes detectores - ATLAS, ALICE, LHCb e CMS -, instalados no acelerador para permitir a observação das colisões frontais entre os prótons serão responsáveis por observarem os milhões de dados que surgirem.
Com custo de US$ 5,64 bilhões, o experimento sem precedentes do LHC foi hoje justificado por seus responsáveis e vários especialistas.
"Sabemos que, apesar dos grandes conhecimentos que temos do Universo, desconhecemos 95% da matéria, e agora temos o mecanismo para transformar a teoria filosófica do Big Bang em física experimental, o que é absolutamente fantástico", afirmou o Prêmio Nobel de Física de 1984 Carlos Rubbia.
"Agora estamos em posição de poder retroceder muito mais, até a origem do Universo, e de poder não apenas observar, mas simular estes instantes", declarou o físico italiano.
"Saber de onde viemos e para onde vamos sempre foi a pergunta que o homem se fez", disse Aymar.
No entanto, Aymar destacou que as descobertas do Cern transcendem a física teórica e têm importantes contribuições práticas, como no campo da medicina, mas também em exemplos como o agora imprescindível "www", inventado por cientistas do Cern em 1990.
Um dos grandes objetivos do LHC é descobrir o hipotético bóson de Higgs, chamada por alguns de "partícula de Deus" e que seria a partícula atômica número 25, após as 24 já constatadas.
A existência desta partícula, que deve seu nome ao físico britânico Peter Higgs, que previu sua existência há 30 anos, é considerada indispensável para explicar a razão de as partículas elementares terem massa, pois as massas são tão diferentes entre elas e confirmaria os modelos usados pela física para explicar o Universo, as forças e sua relação.
"Estamos convencidos de que o que chamamos de modelo standard (dominante na física) não está completo", afirmou Aymar, embora tenha previsto que nenhuma descoberta deste calibre será feita antes de três anos.
Se o bóson de Higgs existe, poderia ser detectado após a colisão de partículas no LHC com velocidade próxima à da luz, afirmam os especialistas.
Por outro lado, Evans afirmou que este acelerador "é um exercício em massa de colaboração mundial, no qual participaram cientistas e especialistas de muitos países, raças e religiões".
Cerca de 10 mil cientistas participaram deste projeto do Cern, entidade que pertence a 20 Estados europeus, mas no qual muitos outros países têm status de observadores.
EFE
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Paralímpicos
João Paulo Fernandes conquista 1.ª medalha de ouro nacional
MADALENA ESTEVES
António Marques ganha medalha de prata depois de ter perdido com o seu compatriota na final de 'boccia'
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Visão
Ciência.
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Internet
Media e Tecnologia
Especialistas reunidos no Porto lamentam que Wikipédia seja o parente “pobre” dos wikis
09.09.2008 - 15h48 Lusa
A Wikipedia, o mais famoso wiki do Mundo, é um modelo "pobre" para quem quer tirar o máximo proveito deste tipo de páginas da Internet de construção colectiva, defendem alguns dos maiores especialistas em wikis reunidos no Porto.
"Temos de enfatizar que a Wikipedia constitui um modelo pobre para a maioria dos wikis, porque é um modelo unívoco. Isto é, funciona como se cada tópico tivesse de ter apenas uma resposta", disse George Landow, professor da Brown University, dos Estados Unidos.
George Landow sublinhou que "qualquer pessoa que pense num qualquer tópico importante, seja educativo, técnico, político ou histórico, sabe que todos os tópicos interessantes têm múltiplos pontos de vista".
O autor de "Hipertext 3.0" defendeu que os administradores da Wikipedia deviam permitir que os temas mais complexos tenham múltiplas entradas, com ligações entre elas, do tipo: "Para outro ponto de vista siga este link".
Também Stewart Mader, considerado um dos maiores "evangelistas" da utilização de wikis, afirmou que "a Wikipedia é bastante diferente dos wikis que se usam no trabalho e na escola".
"Na Wikipedia, a audiência e o potencial contribuinte é teoricamente qualquer pessoa no Mundo que tenha uma ligação à Internet", realçou Stewart Made, notando que o mesmo não se passa quando se cria um wiki para reunir contribuições de grupos bastante mais pequenos, como colegas de trabalho ou de escola.
Wikis ferramentas "flexíveis"
Landow e Mader reconheceram que o sucesso da Wikipedia resulta da sua facilidade de utilização, mas sublinharam que os wikis não são apenas vantajosos para trabalho de compilação e de repositório, como o de uma enciclopédia.
Empresas, organizações não governamentais e instituições públicas são, na opinião de George Landow, locais onde os wikis podem ser mais úteis, sobretudo na tomada de decisões.
Stewart Mader destacou como benefícios do recurso a wikis a colaboração rápida e eficiente, a capacidade de envolver várias pessoas num processo através da mesma ferramenta, a facilidade de actualização e a utilidade na gestão de projectos.
O autor de "WikiPatterns" e "Using Wikis in Education", livros sobre o uso de wikis na educação, na investigação e nas empresas, destacou também a flexibilidade dos wikis, que permite "uma vasta gama de utilizações na educação, nos negócios e nos grupos sociais".
George Landow e Stewart Mader são dois dos oradores convidados da quarta edição do WikiSym - Simpósio Internacional sobre Wikis e software social, que está a decorrer no Porto até amanhã, organizado Faculdade de Engenharia da Universidade do Porto.
Internet só agora está a alcançar objectivos dos teóricos do hipertexto
Especialista diz que a web ainda está na fase 0.5
A Internet só agora está a começar a alcançar os objectivos dos primeiros teóricos do hipertexto, com o aparecimento das ferramentas de colaboração da Web 2.0, disse esta terça-feira George Landow, em entrevista à agência Lusa.
À margem do 4º WikiSym - Simpósio Internacional sobre Wikis, que está a decorrer no Porto até quarta-feira, o especialista mundial em hipertexto salientou que o desenvolvimento do hipertexto e hipermedia (ligações para outros textos ou aplicações multimédia) ainda está na fase 0.5, correspondente ao actual estádio de evolução da Internet.
«A Web 2.0 [também conhecida por Web Social] é Hipertexto/Hipermedia 0.5. A Web está apenas a começar a alcançar os objectivos dos primeiros teóricos do hipertexto (Ted Nelson, Vannevar Bush, Douglas Englebart e Andy van Dam)», afirmou.
George Landow sublinhou que a ideia de hipertexto definida por aqueles teóricos já «exigia que os leitores tivessem capacidade para acrescentar ligações e conteúdos, sem necessariamente alterar os textos de outras pessoas».
O autor de «Hypertext 3.0: Critical Theory and New Media in an Era of Globalization» enalteceu o facto de a Web 2.0 estar a contribuir para o desenvolvimento de ferramentas de colaboração e comunicação baseadas em hipertexto, como os wikis (páginas da Internet de construção colectiva que podem ser modificadas pelos leitores, mantendo sempre o histórico de todas as alterações).
Landow defendeu que, contudo, já existiam sites de colaboração com um funcionamento semelhante aos wikis antes de ter surgido o primeiro wiki, em 1995.
George Landow, que é professor de Inglês e História da Arte na Brown University, nos Estados Unidos, deu como exemplo os seus sites académicos, como «The Victorian Web» (www.victorianweb.org), que reúne quase 40 mil documentos anteriores aos sistemas Web.
«Este site tem muitas colecções de documentos que se parecem muito com wikis, mas nenhum contribuinte pode escrever sobre o documento de outra pessoa», referiu, explicando que todas as contribuições são revistas por si, numa posição assumida de editor e moderador.
Cerca de 130 pessoas de vários continentes estão a participar no WikiSym 2008, que terá ainda como oradores convidados Stewart Nickolas, do núcleo da IBM dedicado às tecnologias emergentes na Internet, e Dan Ingals, autor da linguagem de programação Smalltalk.
Dan Ingals vai apresentar «The Lively Kernel», projecto de investigação que lidera na Sun Microsystems e que antecipa a passagem de wikis de textos para wikis de objectos gráficos.
Especialista defende
Utilização de wikis reduz a troca de emails
A utilização de wikis em áreas como a educação ou os negócios reduz o volume de emails trocados entre os participantes num processo de decisão, defendeu o especialista Stewart Mader
Autor dos livros sobre o uso de wikis na educação, investigação e empresas, «WikiPatterns» e «Using Wikis in Education», Stewart Mader falou no WikiSym - 4º Simpósio Internacional sobre Wikis, a decorrer na Faculdade de Engenharia da Universidade do Porto entre hoje e amanhã.
Segundo a agência Lusa, Stewart Mader deu como exemplo a produção de um livro por encomenda, processo que envolve o autor, ilustrador, gráfico, editor e promotor.
«Se fossemos fazendo o livro por email, ao fim de 15 ou 16 documentos teríamos um pesadelo», afirmou, exaltando a confusão de alterações, correcções, sugestões e comentários que isso iria gerar, o que tornaria difícil gerir o processo.
Como uma das grandes vantagens dos wikis, Mader salientou o facto de ficar «tudo guardado num único sítio, congelado no tempo», o que não acontece com os emails ou com os documentos em Word.
Além disso, «num wiki, o processo é melhor, é mais eficiente e é mais organizado», realçou, e as pessoas podem introduzir e consultar as alterações quando quiserem, sem necessidade de questionarem os outros intervenientes por email ou outro modo de comunicação.
De acordo com Stewart Mader, empresas como a Sun, Vodafone, Westnet, IBM e Adobe utilizam redes internas de wikis em vários processos de desenvolvimento de produtos ou de tomada de decisões.
Conforme referiu, «não há muitos recursos novos desde o primeiro wiki, que surgiu em 1995, há 13 anos. Houve uma evolução menor do que se esperava, mas a maioria das pessoas que usa o Microsoft Office, por exemplo, não quer saber dos novos recursos. Usa sempre a mesma dúzia de funções».
Para Mader, o sucesso dos wikis está na sua facilidade de utilização, mesmo por quem tem poucos conhecimentos de informática.
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terça-feira, 9 de setembro de 2008
Colisão e fim do mundo
O LHC (Large Hadron Collider - Grande Colisor de Hadrões) está prestes a entrar em acção. É já esta quarta-feira e alguns cientistas dizem que pode provocar o fim do mundo.
Trata-se do maior acelerador de partículas, localizado no CERN (Organização Europeia para Investigação Nuclear), na Suíça, possui um túnel de 100 metros na fronteira com a França, onde os protões serão acelerados no anel de colisão que tem cerca de 27 km de circunferência e 8,6 km de diâmetro.
Vem aí outro «Big Bang»
Um dos principais objetivos do LHC é tentar explicar a origem da massa das partículas elementares e encontrar outras dimensões do espaço, tentando desvendar alguns segredos do universo. O desafio é fazê-lo sem destruir o mundo.
Produzindo um feixe de protões em cada direcção do anel, a intenção é colidi-los quando estiverem na máxima velocidade. O impacto é capaz de simular condições próximas às que existiram logo após o Big Bang.
Os cientistas envolvidos nesta experiência, a maior de sempre, até já foram alvos de ameaças de morte, precisamente devido a esse risco de causarem o fim do mundo. Várias pessoas têm recebido e-mails e chamadas telefónicas ameaçadoras, de pessoas que dizem temer o surgimento de terramotos e tsunamis, denunciou o The Telegraph.
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Comer menos carne
Comer menos carne ajuda o ambiente
Vegetariano da ONU com ideias inovadoras
Se as pessoas comerem menos carne, reduzem-se as emissões de gases com efeito de estufa e evitam-se problemas ambientais como a destruição de habitats naturais pela criação de gado.
São estas as ideias defendidas por Rajenda Pachauri, presidente do Painel Intergovernamental de Especialistas das Nações Unidas sobre Mudança Climática (IPCC), no The Observer.
Desta forma, o especialista de 68 anos e vegetariano convicto acredita que, comendo menos carne, cada um de nós pode combater o aquecimento global.
Pachauri aconselha as pessoas a começarem a deixar de comer carne um dia por semana e, posteriormente, irem reduzindo o consumo.
O economista indiano vai dar, esta segunda-feira, uma palestra em Londres com o tema «Aquecimento climático: o impacto da produção e o consumo de carne na mudança climática».
O IPCC ganhou o Prémio Nobel da Paz em 2007, juntamente com Al Gore.
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segunda-feira, 8 de setembro de 2008
Colisor de partículas
Grande Colisor de Partículas está pronto para desvendar segredos do universo
Há 1 hora
PARIS (AFP) — O Grande Colisor de Hádrons (LHC), o maior acelerador de partículas do mundo, começará a funcionar com toda a sua capacidade nesta quarta-feira na fronteira entre França e Suíça, penetrando nos mistérios da matéria e da origem do Universo, há 13,7 bilhões de anos.
Este instrumento colossal, no qual trabalharam cerca de 5.000 físicos e engenheiros durante mais de uma década, é o maior projeto científico dos últimos anos.
Robert Aymar, diretor geral da Organização Européia para a Pesquisa Nuclear (CERN), está convencido de que o LHC proporcionará aos cientistas "descobertas que mudarão nossa visão de mundo, em particular sobre sua criação".
A partir de 1996, a CERN iniciou a construção a uma profundidade de 100 metros sob a terra nas imediações de Genebra um anel de 27 km de circunferência, esfriado durante dois anos até chegar a menos 271,3 graus centígrados, ou seja, 1,9º C a mais que o zero absoluto.
Ao redor do anel foram instalados quatro grandes detectores, em cujo núcleo serão produzidas grandes colisões de prótons (partículas da família dos hádrons). O LHC atingirá 99,999% da velocidade da luz, de cerca de 300.000 km por segundo.
Em potência máxima, 600 milhões de colisões por segundo gerarão o surgimento de partículas, algumas das quais nunca foram observadas.
Para selecionar os 15 milhões de gigaoctetos de dados recolhidos anualmente, onze centros distribuirão a informação bruta para 200 instituições do mundo, que a analisarão e arquivarão.
Entre os detectores, o Atlas e o CMS foram desenhados para esquadrinhar o chamado Bóson de Higgs, uma partícula elementar que dotaria outras partículas de uma massa. Sua ausência sacudiria a física teórica.
"Há uma forte probabilidade de que o Bóson de Higgs possa ser observado", afirma Yves Sacquin, do Instituto francês de Pesquisa sobre Leis Fundamentais do Universo (Irfu).
A respeito do Higgs, "estamos convencidos de que existem no universo várias partículas muito mais pesadas do que as que conhecemos. É o que chamamos sem dúvida de matéria negra", explica Aymar.
"O LHC proporcionará a identificação e a compreensão dessa matéria negra", que compõe 23% do universo, enquanto que a ordinária representa 4% e o restante é constituído de energia escura.
Outro detector, o LHCb, tentará elucidar o que aconteceu com a antimatéria, presente no momento do Big Bang em partes iguais com a matéria.
O Alice analisará as colisões de íons de chumbo com o objetivo de recriar em um lapso relâmpago a "sopa" primordial de quarks e glúons que formavam a matéria durante os primeiros microssegundos do universo, antes da criação de prótons.
Quando entrar em funcionamento na quarta-feira de manhã o primeiro feixe de partículas, serão injetadas no acelerador pacotes de 100 bilhões de prótons.
Após o arranque do segundo feixe, que girará em sentido inverso ao primero, serão provocadas colisões de energia cada vez mais elevadas, até alcançar sete vezes a potência do Fermilab norte-americano, até agora o acelerador mais potente.
O projeto, que teve a contribuição de países europeus, Estados Unidos, Índia, Rússia e Japão, custou 3,76 bilhões de euros.
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